Genève 2018 : Touring Sciadipersia

Nouvelle proposition exclusive du petit carrossier Touring Superleggera : la Sciadipersia, réalisée cette fois-ci sur la base d’une Maserati Granturismo.

Non, il n’y a pas d’erreur : il s’agit bien d’une Granturismo qui se dissimule sous ces éléments de carrosserie très largement remodelés par le designer belge Louis de Fabribekers.

En y regardant bien, vous pourrez reconnaître la cellule centrale, notamment les portes. Pour le reste, tout a été redessiné dans un style très différent du coupé originel. L’avant s’allonge et devient plongeant, s’achevant sur de petits phares enfoncés dans les extrémités des ailes, cachés entre deux épais joncs chromés. La calandre reprend pour partie le thème de la voiture donneuse. Deux séries de ventilations, comme des ouïes de requin, viennent griffer l’extrémité du capot pour lui donner un soupçon d’agressivité.

A l’arrière, terminées les courbes dessinées par Pininfarina. Touring les a remplacées par des lignes tendues et cunéiformes, qui ne sont pas sans rappeler le travail réalisé par Zagato sur certaines Aston Martin. La custode est remplacée par une élégant panneau d’aluminium brossé qui se prolonge sur le toit comme un arceau et vient encadrer un toit vitré.

Le résultat final est plutôt élégant et très distinctif, mais peut être moins réussi que d’autres productions de la Carrozzeria telles que la Disco Volante ou l’éphémère Mini Superleggera (qui ne verra hélas jamais la production en série, snif…). Quant au nom de Sciadipersia, inutile de vous creuser la tête. Il provient d’une série très exclusive de 3 Maserati 5000 GT, produites par Touring à partir de 1959.

Crées à la demande du Shah d’Iran lui même, elles furent baptisées “Scia di Persia” (ou Shah de Perse) en son honneur. Vous remarquerez d’ailleurs une reprise du dessin de la malle arrière de la 5000 GT originelle sur la version actualisée par Touring.

L’habitacle est quant à lui intégralement repris d’un Granturismo, mais reçoit plusieurs détails distinctifs, une nouvelle sellerie, et surtout voit disparaître tous les logos au trident et les mentions Maserati. Pas de modifications non plus pour la partie mécanique : ce n’est pas le cœur de métier de Touring. La puissance moteur dépendra donc de la voiture donneuse que vous fournirez au carrossier. Si vous en voulez une, précipitez vous avec votre Granturismo chez Touring : la production sera limitée à 10 exemplaires, conçus sur mesure pour l’heureux propriétaire. Le tarif n’est pas communiquée, mais après tout, ce n’est pas très important, non ?

Crédits photo : Carrozzeria Touring Superleggera

 

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