Genève virtuel 2020 : Bentley Mulliner Bacalar

Balcar. Blacalar. Blablacar. Barbalala. Non, vraiment, on a connu Bentley plus inspiré pour nommer ses modèles, et surtout avec des noms plus faciles à prononcer pour nous autres pauvres francophones. Et c’est le seul point faible de ce nouveau modèle d’exception qu’est la Bentley Mulliner Bacalar, tant il réalise un sans faute !

18°40′37″N et 88°23′43″O, telles sont selon Wikipedia les coordonnées géographiques de la ville de Bacalar au Mexique, dont la plage semble être un lieu idyllique et paradisiaque, prompte à charmer tous les instagrammeurs de la planète.

Quant à la Mulliner Bacalar, elle se trouve actuellement dans mon cœur, comme une des plus ébouriffantes voiture de ces dernières années. Basée sur une plate-forme de Continental GT Cabriolet, elle pousse dans ses retranchements le concept de “sur mesure”, au point qu’aucune pièce visible ne semble être en commun.

La Bacalar s’inspire largement du concept EXP 100 GT, dans des proportions toutefois plus raisonnables. Elle en perd son toit pour devenir arborer une silhouette de “barchetta” deux places, sans toit. Le terme de barchetta est peut être un peu exagéré pour une voiture qui dépasse les 5 m de long et dont le poids (non communiqué) doit tutoyer les deux tonnes, ou même les dépasser allégrement. Toujours est-il que le dessin d’une grande pureté allie agressivité et élégance et que confondre la Bacalar avec une banale Continental s’avérera impossible.

De l’EXP 100, la Bacaar reprend le dessin de la calandre, des phares également l’esquisse des ailes arrières musclées. Barchetta oblige, elle n’a que deux places (la première Bentley de ce type depuis 1930). Les sièges sont ainsi élégamment prolongés de bossages venant jouxter la malle arrière.

Portes et ailes sont en carbone, la malle arrière en aluminium. L’habitacle quant à lui est garni de matériaux dits durables. Les placages en bois par exemple sont issus de bois flottés vieux de 5000 ans.

Sous le capot c’est évidemment le W12 biturbo de 6 litres qui est de la partie. Quelques ajustements lui permettent d’atteindre 659 ch. Il bénéficie d’une hybridation légère en 48V. Consommation et émissions de CO2 sont évidemment hors de propos pour une telle voiture, inutile de les mentionner.

La Bacalar inaugure pour Bentley Mulliner trois nouvelles gammes : Classic, Collection et Coachbuilt, la Balacar faisant partie de cette dernière catégorie. Il nous reste à découvrir quelles types de modèles seront proposés dans les autres gammes. A l’instar de Bugatti et ses versions ultra limitées (Divo, Centodieci) ou Ferrari et sa gamme naissante Icona, l’époque est décidément à la personnalisation et à la toute petite série, pour se distinguer du reste du monde.

D’ici là, je vais tâcher de rassembler les quelques 2 M€ qui pourraient m’être nécessaires pour acquérir un des 12 exemplaires de Bacalar qui sera construit. A tout hasard, j’accepte les tickets gagnants d’Euromillion, de PMU, etc…

Crédits photos : Bentley

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