Quoi de mieux qu’un cabriolet pour l’hiver ? C’est ce qu’a dû penser Audi qui présente la dernière déclinaison de son A5 sous la forme d’un cabriolet pour le salon de Los Angeles.
Avis aux esprits chagrins et aux pourfendeurs du style Audi : évidemment, la nouvelle A5 cabriolet ne change que très peu par rapport à la génération précédente. On ne change pas une équipe qui gagne selon le bon vieil adage cher à -insérez votre entraîneur de football préféré ici- et les évolutions, bien que manifestes, se font en douceur. Basée sur la version coupé (relire ici), le cabriolet se contente de retirer le toit en restant de bon goût et en adoptant une ligne plutôt pure, notamment de 3/4 arrière. La capote en toile et fort joliment intégrée et ne dépasse quasiment pas de la ligne de caisse, ceinte d’un jonc chromé pour l’occasion. Le troisième feu stop est d’ailleurs joliment intégré dans ce liseré. Le nouveau cabriolet gagne quelques centimètres par rapport au précédent, sa longueur s’établissant à 4,67 m au total, dont 14 millimètres pour l’empattement. La capote peut se manipuler électriquement tout en roulant à une vitesse maximale de 50 km/h. Comptez 15 secondes pour décapoter et 18 pour recapoter.
L’intégralité de l’habitacle du coupé est évidemment repris par Audi, et l’on retrouve le fameux Virtual Cockpit en lieu et place des compteurs traditionnels. Il y aurait sensiblement plus de place, mais la différence se calculant en millimètres, il sera difficile de s’en rendre vraiment compte. Comme de juste, le cabriolet A5 reprend toutes les aides à la conduite déjà vues sur le coupé. Le gain de poids du nouveau modèle est d’environ 40 kg.
On soulève le capot et on découvre, vous allez rire, les mêmes motorisations que le coupé ! Bizarrerie de la gamme : un seul moteur essence 2.0 TFSI de 252 ch et deux moteurs diesel de 190 et 218 chevaux représentent la gamme de départ. J’ai d’ailleurs toujours autant de mal à comprendre l’intérêt d’un diesel sur un cabriolet. D’autres modèles suivront sous peu : un 2.0 TFSI de 190 ch et un 3.0 TDI de 286 ch.
La version vitaminée S5 relève l’honneur de l’essence avec son V6 3.0 TFSI de 354 ch. La transmission se fait aux roues avant pour les modèles les moins puissants, exclusivement en transmission intégrale Quattro pour les 2 modèles de pointe (S5 et 3.0 TDI de 286 ch). Le Quattro est disponible en option sur toute la gamme.
L’A5 cabriolet sera présentée dans les jours qui viennent lors du salon de Los Angeles pour une arrivée en concession au printemps 2017 (timing parfait !). Les prix allemands débuteront à 49 350 € pour l’A5, et 67 800 € pour la S5, soit près de 10 000 € de moins que la S5 de génération précédente ! A vérifier lors de la révélation des prix français…
La gamme A4 / A5 est donc dorénavant au complet, tout du moins pour les styles de carrosserie. Phase suivante : les RS4 / RS5 !
Crédits photos : Audi