BMW croit encore au cabriolet, à la petite voiture plaisir, et c’est tant mieux ! Place à la nouvelle Z4.
Il y a quasiment un an tout pile, BMW dévoilait lors du concours de Pebble Beach sa Z4 Concept. Dans sa livrée orange mat, le petit roadster a marqué les esprits. Tout d’abord car il annonçait le retour de BMW sur le créneau des petites voitures plaisirs, et il révélait également les grandes lignes du style BMW à venir. Terminés les panneaux tristement plats, et retour à un dessin plus structuré, dans la verve des créations de Chris Bangle et de son Flame Surfacing. La seule inconnue était de savoir si ces lignes allaient passer la mise en production. Hé bien, un an plus tard, la réponse est globalement affirmative.
Le nouveau Z4 est construit sur une plate forme compacte et présente des porte à faux très réduits. Cette plate forme sera partagée avec la Toyota Supra dont la révélation est attendue pour 2019. Si le design général reprend les grandes lignes du concept, il en est très adouci. Les arrêtes des flancs sont nettement moins creusées et remontent nettement plus haut, presque au niveau des vitres latérales.
Le bas de caisse est également moins creusé et implanté plus bas. Moins spectaculaire que le concept, le Z4 de série est plus consensuel, plus facile à vivre. Il a perdu les principaux gimmicks d’une show car pour revenir à la raison : rétroviseurs, bossages de coffre, bouclier très largement échancrés ou capot perforé ont disparu. BMW est pourtant malin et entretient le lien avec le concept grâce à une couleur de présentation assez proche. Seul le gros extracteur latéral (le “Air Breather”) souligné de noir manque de finesse. Était-ce vraiment nécessaire qu’il soit aussi grand ? Nouveauté pour une BMW : les phares en biseau et non plus à l’horizontale. Ce trait de style devrait néanmoins resté circonscrit à la Z4. La calandre aux doubles haricots est bien là, mais cette fois garnie de facettes et non pas des habituels fanons.
Le concept laissait planer le doute quant à la présence d’un toit en dur ou d’une capote en toile, et c’est fort naturellement cette dernière qui a été sélectionnée. Les coupés cabriolets, c’est bel et bien terminé. Sur la proue, la Z4 garde donc un coffre très court, surmonté d’un becquet très visible. Les feux allongés sont très proches esthétiquement de ceux de la grande soeur Série 8 et profitent également d’un effet 3D. Au final, le Z4 s’avère assez réussi, mais affiche une grande proximité stylistique avec les quelques autres acteurs du segment, Mercedes SLC ou même Fiat 124 Spider par exemple. A voir dans la vraie vie pour se rendre compte.
Dans l’habitacle, c’est bien plus révolutionnaire. BMW a mis à la retraite les compteurs analogiques pour passer à son tour dans l’ère du numérique. Une dalle LCD regroupe à présent les compteurs, qui ont quand même le bon goût de reprendre subtilement le dessin en “haricots” typique de la calandre BMW
Sous le capot, le Z4 sera proposé initialement avec le 6 cylindres de 340 ch (M40i) pour la First Edition. Il est crédité d’un 0 à 100 en 4,6 secondes. D’autres motorisations suivront au cours de la vie du produit. Plus d’informations seront communiquées par BMW le 19 septembre, avant une exposition au Mondial de Paris. On vous en reparlera.
Crédits photo : BMW