Essai : Audi A3 Cabriolet (+ bonus S3 berline !)

La famille A3 s’agrandit ! Après la version 3 portes, la Sportback (5 portes), la berline (4 portes), voici donc une nouvelle déclinaison de la compacte allemande : le cabriolet ! Et quoi de mieux pour découvrir cette nouvelle carrosserie que les routes du sud-est de la France, dans l’arrière pays Monégasque ? Embarquez pour cet essai sous le soleil de la côte d’Azur ! (car oui, en France, il existe des endroits où le beau temps fait de la résistance !)

L’Audi A3 Cabriolet se renouvelle donc en cette fin d’année 2013. Présentée dans le cadre du Salon de Francfort en Septembre dernier, cette nouvelle génération opère un changement radical par rapport à sa devancière. Finie l’allure compacte, bi-corps, place à une silhouette plus traditionnelle, plus équilibrée, avec un vrai coffre qui lui offre un style nettement plus avenant.

Attardons nous donc sur le dessin de ce cabriolet venu d’Ingolstadt. Et puisqu’il faut bien commencer par un bout, attaquons par l’avant ! Et la pas de doute, c’est une Audi ! Et croyez moi ou non, c’est une A3 ! Si si ! Le style est très proche de la berline, mais on note cependant de très légères différences, notamment au niveau des écopes latérales : ici, pas d’ouvertures sur les cotés, juste un léger “bombage”  qui n’est pas sans rappeler les modèles RS de la gamme. Le look se veut donc agressif, mais pas trop, il ne faudrait pas venir bousculer les turbulentes sœurettes sportives, n’est-ce pas ? Notre auto dispose de phares full LED au design assez sobre, mais qui apportent, comme toujours chez Audi, une touche “technologique” appréciable à cet avant. La calandre Single-Frame chère à la marque est bien entendu présente, et on retrouve dans sa partie basse le désormais incontournable radar, pas vraiment discret ! N’est-il vraiment pas possible techniquement de la camoufler mieux que cela ? Cela vaut pour nombre d’autos aujourd’hui, notamment pour la VW Golf 7 qui dispose du même système, implanté de la même façon.

Passons au profil. Et là, c’est le grand chamboulement ! La précédente génération ne brillait pas spécialement par son élégance du fait de sa compacité un peu trop prononcée. Chez Audi, on a retenu la leçon et la nouvelle mouture corrige ce défaut. L’auto gagne pas moins de 18 cm en longueur et un 3ème volume par la même occasion, et les autres dimensions ne sont pas en reste : la largeur augmente  de 20 mm, la hauteur diminue de 15 mm, le tout pour aboutir à des proportions nettement plus harmonieuses. Cette crise de croissance a été également guidée par les attentes des clients Chinois et Américains, pour qui l’ancien modèle était un peu riquiqui à leurs gouts ! Ces deux marchés seront à n’en pas douter des cibles prioritaires pour les ventes. Pas vraiment de fantaisie dans les traits, on retrouve finalement un dessin assez similaire à celui de la récente berline tri-corps, sans les portes arrières ni le toit, bien entendu !

Terminons ce tour extérieur par l’arrière, et la encore les similitudes avec la berline 4 portes sautent aux yeux. Les feux arrières sont identiques, et sont à mon gout assez jolis, bien plus que ceux des 3 portes et Sportback. La signature lumineuse est du plus bel effet, mais c’est une habitude pour la marque aux anneaux (tout du moins sur leurs phares et feux à LED, les versions de bases étant nettement moins travaillées). Pas grand chose à redire sur les proportions de ce popotin, le maitre mot reste la discrétion. Le coffre est surligné par un léger becquet, sobre et esthétique, et la double sortie d’échappement apporte une petite touche dynamique. Un petit mot sur la peinture, de belle facture, dont la couleur de notre modèle met bien en valeur les lignes générales de l’auto. Parmi les 16 coloris disponibles, tous ne sont pas aussi réussis, je pense notamment au jaune “poussin”, qui conviendrait à merveille à une voiture de la Poste… Petit artifice de style, le contour du pare brise en alu rappelle la grande sœur A5 cabriolet, et comme sur cette dernière on dispose également d’un contour d’habitacle de la même couleur. Ces deux cabriolets partagent donc des éléments de style en commun, leur donnant par le fait une parenté assumée, reste à savoir si les propriétaires de l’A5 ne seront pas jaloux par ces détails repris sur “la petite” !

Mais dans tout ça, on allait presque oublier qu’un cabriolet, ce sont 2 silhouettes pour une même voiture ! Fermons donc la capote ! L’opération prend 18 secondes et peut s’effectuer en roulant jusqu’à 50 km/h, pratique en cas de pluie soudaine ! Pour l’ouverture et la fermeture il est nécessaire de laisser son doigt sur le bouton, mais les verrouillages/déverrouillages sont entièrement automatisés. Capote en place, la ligne reste réussie, et il est possible d’opter pour d’autres couleurs de toile que le classique (mais efficace) noir, à savoir Gris ou Brun (non, pas de rose ni de vert, désolé pour les plus extravagants !).

Maintenant que vous avez découvert l’extérieur, je suis persuadé que vous êtes impatients de monter à bord, alors allons-y !

Pas de surprise, on retrouve la planche de bord de la gamme A3 à l’identique (et du futur TT !). La qualité des matériaux et des assemblages est de très bonne facture dans l’ensemble, mais en allant chercher un peu, on trouve quand même quelques plastiques durs dans les parties basses. Cette remarque relève plutôt du chipotage, je vous l’accorde, car les zones concernées ne sont finalement que très peu (voire jamais) en contact avec nos mains ! Ce qui frappe plutôt dans l’A3 c’est le nombre réduit de boutons en façade, le tout pour conserver une ligne épurée, encore plus lorsque l’écran central escamotable est rentré dans son logement. Ce dernier offre une belle résolution qui permet notamment d’apprécier le “spectaculaire” GPS avec affichage Google Earth, idéal pour épater ses copains geek ! Le seul reproche que l’on puisse faire à ce système, c’est que lorsqu’on zoome dans une zone ne disposant pas de photos aériennes de bonne qualité, où lorsque la carte n’est pas totalement chargée dans une zone dont la couverture réseau est faible, on se retrouve avec une bouillie de pixels pas très glamour. Pour continuer avec le système d’infotainment MMI, sa version la plus évoluée dispose d’un pavé tactile sur le haut de la molette permettant de saisir une destination ou un numéro de téléphone en traçant les lettres avec un doigt. La connexion internet intégrée permet d’accéder à divers services tels que la météo, l’affichage des places de parkings disponibles aux alentours ou encore le prix des carburants, et même Twitter ! (#jeviensdemefaireflasher, la future tendance ?). Un peu gadget, puisqu’avec l’avènement des smartphones on retrouve tout ceci sur son téléphone, mais il est vrai qu’on ne peut peut utiliser ce dernier en roulant, contrairement au MMI. Quid de la sécurité ?

Le graphisme des compteurs est soigné, et on trouve entre le tachymètre et le compte-tours un petit écran couleur permettant d’afficher bon nombre d’informations de l’ordinateur de bord, comme la consommation, la température, l’état du stop & start, les infos de la radio… Pas de soucis concernant la lisibilité, à noter toutefois une petite bizarrerie dans la graduation de la vitesse : les graduations commencent de 10 en 10 jusqu’à 80 km/h, puis passent de 20 en 20 (c’est plus adapté aux limitations allemandes qu’à celles de notre cher pays !).

Pas de boutons à profusion sur le volant, les commandes du régulateur de vitesse sont déportées sur un commodo dédié. L’ergonomie générale ne souffre d’aucun reproche, la prise en main de l’ensemble est de plus assez aisée. Question équipements “high-tech”, l’A3 Cabriolet peut disposer d’un régulateur adaptatif capable d’accélérer ou de freiner automatiquement pour respecter les distances de sécurité, d’une surveillance d’angles morts qui avertit le conducteur via des LED placées sur les rétroviseurs extérieurs, de phares avec portée régulée (pour faire simple, on peut rouler en permanence en pleins phares sans gêner les autres conducteurs), d’un assistant de maintien de ligne, d’un système de recommandation de temps de pause, d’une reconnaissance des panneaux de signalisation, d’une caméra de recul, d’un assistant de stationnement… Bref, la liste des options est très fournie ! Pour les plus mélomanes, il est possible de troquer la sono d’origine contre un système Bang & Olufsen à la qualité sonore bluffante, bien utile pour faire “péter les watts” sans saigner des oreilles en conduite décapotée !

Et la conduite, parlons-en justement !

Le temps très clément lors de cet essai m’aura forcé à rouler principalement décapoté, la vie est vraiment très difficile parfois… Le filet anti-remous (qui condamne l’accès aux places arrières lorsqu’il est installé) remplit parfaitement son rôle, à tel point qu’on oublierait presque que l’on roule à bord d’une décapotable ! Gare aux coups de soleil ! Pour retrouver l’expression “cheveux aux vent” (encore faut-il en avoir !), il faudra donc s’en passer. Son montage/démontage est des plus aisé et ne demande que quelques secondes. Une fois plié, il se range sans problème dans le coffre, d’une contenance de 287 litres (capote ouverte, 320 litres capote fermée, soit tout de même 60 litres de plus que l’ancienne génération). Notre version d’essai disposait du 2.0 l TDi de 150 ch, seule motorisation diesel disponible, mais qui représentera sans doute le gros des ventes dans l’hexagone. Ce bloc était associé à une boite manuelle 6 vitesses et à la transmission 4 roues motrices Quattro, une des nouveautés introduites sur cette deuxième génération.

Soyons clairs, ce n’est pas vraiment un moteur qui fait rêver, un couple essence/boite auto étant préférable sur ce genre d’auto pour qui veut prendre du plaisir, mais force est de constater qu’il fait bien son job, et c’est au final ce qu’on lui demande ! Le couple maxi de 340 Nm est disponible entre 1750 et 3000 tr/min, et les 150 ch autorisent des relances très correctes. L’exercice du 0 à 100 est plié en 8,9 secondes, ce n’est pas une sportive, certes, mais doubler un camion ne posera jamais de problème ! La commande de boite est vive et précise, un levier à peine plus court aurait cependant été un plus appréciable. Le bruit du moteur TDi reste très discret et saura se faire oublier, même décapoté. Le poids est en baisse d’une cinquantaine de kilos par rapport à l’ancienne génération, grâce à l’utilisation de la nouvelle plateforme MQB, au bénéfice des performances et de la consommation. L’auto pèse 1460 kg en TDi 150, mais la version de base 1.4 TFSi de 125 ou 140 ch n’affiche que 1365 kg sur la balance. En cycle mixte, Audi annonce 4,2 l/100 km, un score comme toujours très optimiste mais qui prouve tout de même l’efficience énergétique de ce moteur. Pour les fans du CO2, sachez que les émissions sont limitées à 110 g/km dans cette configuration.

Impossible de consommer si peu lors de l’essai, mais il faut bien avouer que les routes proposées ne le permettaient pas vraiment !

Ce qu’elles permettaient par contre, c’était de juger des qualités dynamiques de l’auto. S’il fallait les résumer en un mot, ce serait : ferme. Très ferme même, des suspensions jusqu’à l’assise des sièges. Mais qui dit ferme ne dit pas forcément inconfortable : on n’est certes pas dans un fauteuil de salon, mais le confort global reste acceptable. Ce qui est plus critiquable en revanche, c’est le maintien latéral des sièges, quasi inexistant ! Dommage pour une voiture à vocation dynamique ! Les lacets des routes de montagne empruntées ne laissent aucun répit au châssis, et ce dernier répond présent et n’a jamais bronché. La prise de roulis et très limitée et le système Quattro assure une motricité sans faille, quelles que soient les conditions de route. Il faut vraiment se mettre en mode “bourrin” pour parvenir à faire sous virer l’auto, mais dans tous les cas l’ESP veillera au grain et rattrapera la grande majorité des excès d’optimisme du conducteur. Notre version était équipée du châssis sport S Line, abaissé de 25mm par rapport à la version de base et de jantes de 18 pouces. Pour plus de confort, il faudra privilégier le châssis normal (ou le sport rabaissé de seulement 15mm) et une monte pneumatique inférieure (les jantes débutent à 16 pouces).

A partir de la finition Ambition, l’A3 Cabriolet est équipée de l’Audi drive select qui permet de modifier les paramètres de gestion moteur, de réponse de l’accélérateur, de direction assistée et de la boite S Tronic ainsi que de la suspension magnetic ride pour les versions équipées, afin de coller au mieux aux exigences du conducteur. En mode normal, la direction est vraiment très (trop?) légère, il faudra préférer le mode Dynamique pour plus de consistance et un meilleur feeling.

Lorsqu’il s’agit de rouler capoté, on découvre un confort sonore assez impressionnant, bien aidé par la capote acoustique proposée en option (300€). Difficile de croire qu’on est à bord d’un cabriolet ! La visibilité en fait les frais, bien évidemment, du fait d’une lunette arrière très étroite : la caméra de recul trouve là toute son utilité.

Mais puisqu’il fait beau, redécapotons, même si la nuit tombe ! La température extérieure tombe aussi, l’occasion de tester le système de chauffage de nuque. Quel pied ! C’est réellement efficace, mais en contre partie un peu bruyant à pleine puissance (3 niveaux disponibles). Rouler à l’air libre même en hiver ne posera donc aucun problème ! Le crépuscule permet également d’apprécier l’éclairage ambiant de l’habitacle, soigné jusque dans les moindres détails : le porte gobelet est rétro-éclairé, les américains vont A-DO-RER !

Concernant l’habitabilité, rien à signaler à l’avant, la position de conduite est idéale et les multiples réglages de sièges permettent de se mettre facilement à son aise. A l’arrière par contre, ce n’est pas la même histoire ! Siège avant réglé à ma taille (1m80), il ne reste pas beaucoup d’espace entre mes genoux et l’assise du siège, bien que cette dernière ait été creusée. Les dossiers très verticaux n’incitent pas non plus aux grands voyages ! Les 2 places arrières sont donc à réserver aux enfants, aux adultes pas trop grands ou aux bagages, mais à proscrire pour des grands trajets (ou alors pour quelqu’un que vous n’appréciez pas !).

Pour résumer, Audi nous offre (façon de parler !) avec cette nouvelle génération d’Audi A3 Cabriolet un véhicule de qualité, ferme mais au confort acceptable, doté d’équipements de pointe, d’une ligne soignée et d’une habitabilité correcte pour un cabriolet de cette taille.

Les tarifs s’échelonnent de 31 620 € pour une A3 Cabriolet 1.4 TFSI 125 ch à 41 380 € pour une 2.0 TDi Ambition Luxe, le tout hors options bien entendu ! Pour disposer de l’excellente boite à double embrayage S-Tronic, il faudra ajouter 2070 €. La version 2.0 TDi S line de cet essai s’échange contre 39 180 €.

Il est d’ores et déjà possible de passer commande, les premières livraisons interviendront au printemps prochain.

Les motorisations disponibles au lancement sont les 1.4 TFSI en version 125 ou 140 ch et le 2.0 TDi 150 ch de notre essai. Arriveront plus tard les 1.6 TDi 110 ch et la S3 Cabriolet, dotée du 2.0 TFSI de 300 ch.

Et en parlant de S3, voici quelques impressions de conduite au volant de la version berline 4 portes qui m’a servi de voiture de liaison de l’hôtel jusqu’à l’aéroport de Nice !

Le parcours fut malheureusement un peu court pour prendre toute la mesure de l’auto, mais ces quelques kilomètres en sa compagnie m’ont tout de même permis d’apprécier le très joli son du 4 cylindres en ligne turbocompressé de 300 ch ! Doté de la boite S tronic 6 rapports et de la transmission Quattro, l’auto offre des mises en vitesse fulgurantes, suffisantes pour perdre son permis mais surtout prendre du plaisir très rapidement ! La suspension est également ferme, mais ici le pédigrée de l’auto le justifie un peu plus. Le maintien des sièges en cuir bicolore n’est malheureusement pas meilleur que dans le cabriolet… A l’intérieur, les surpiqures rouges présentes un peu partout donnent un cachet résolument sportif à l’ensemble, y compris aux places arrières ! A l’extérieur, pas de signes ostentatoires de puissance, mais juste ce qu’il faut pour rappeler qu’on n’est pas en présence d’une simple berline de bon père de famille, à l’image des quadruples sorties d’échappement !

On pourrait croire être en présence d’une mini RS4 finalement ! Avec certes un déficit de puissance, mais le tarif est beaucoup moins élevé puisque cette S3 berline est proposée à partir de 48 040€.

Un grand merci à toute l’équipe Audi France pour l’invitation, l’accueil et l’organisation aux petits oignons !

Crédits photos : Romain BRESADOLA pour blogautomobile.fr

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