Essai bonus : Peugeot Rifter 4×4 Concept

Il est bien rare se pouvoir de glisser derrière le volant d’un concept-car. Hors de question donc de refuser une telle opportunité lorsqu’elle se présente… Bienvenue à bord du Peugeot Rifter 4×4 Concept pour un essai exclusif !

Le Rifter, vous le connaissez déjà puisque je suis parti l’essayer pour vous (pour les retardataires, ça se passe juste ici). Mais sur le parking des essais trônait un drôle d’engin, bien haut perché par rapport aux versions civiles. Les bandes style Pantone 396C, les projecteurs LED sur le toit, les pneus tout-terrain attirent mon regard… Je tente un “Dites, il y aurait moyen de partir avec lui ?” sur le ton de la blague…et on me répond par l’affirmative. Ah.

“Mais tu auras l’attaché de presse avec toi et on te donne 1h grand max”. Aucun problème : on aurait pu me proposer un tour du pâté de maison en passager que j’aurais tout de même accepté. Il est donc grand temps de faire les présentations : voici le Peugeot Rifter 4×4 Concept !

Que diffère d’un Rifter de série ? La peinture, forcément, avec un gris foncé marié à du noir mat sur les boucliers et le hayon, sans oublier les immanquables touches de jaune un peu partout sur la carrosserie. La voiture est bien chargée, avec une tente Overlord sanglée sur les barres de toit et une rampe de LED de 300 Watts de puissance ! Les retouches dans l’habitacle sont plus discrètes : on note une sellerie spécifique, avec un mariage entre tissu gris chiné et alcantara noir, de jolis placages en aluminium brossés et, encore ici, des touches de jaune. On les retrouve dans les surpiqûres, le lettrage du volant et les ceintures, sans oublier les bandes de néoprène sur les sièges.

Mais la vraie raison d’être de ce concept est invisible à l’oeil : ce Rifter est à transmission intégrale ! Le “4×4 Concept” n’était donc pas galvaudé… Il s’agit pour Peugeot de communiquer sur le partenariat avec Dangel, puisque la prédisposition au passage de la voiture en 4×4 est directement disponible au catalogue des options. Il vous faudra certes vous déplacer chez le préparateur pour effectuer la transformation, mais l’initiative est louable. En attendant, Dangel a équipé ce concept-car d’une transmission intégrale à viscocoupleur, qui fonctionne selon trois modes : traction pure, 4×4 auto ou 4×4 permanent avec blocage du pont arrière. Pour accompagner tout cela, la garde au sol se voit rehaussée de 80 mm et les jantes sont chaussées de pneumatiques BF Goodrich conçus pour le baroudage. Le tout peut se mouvoir grâce au diesel le plus puissant de la gamme, le BlueHDi de 130 chevaux & 300 Nm.

Voilà pour la théorie. Passons à la pratique ! Une heure à son volant donc, mais pas de chemin boueux ou de traversée du Sahara. Non, ce sera plutôt un aller-retour entre l’héliport du Cap d’Ail et la Tête de Chien. C’est mieux que rien ! Ce qui frappe avec ce concept unique, c’est à quel point il se conduit comme un Rifter “classique”…à un détail près : les pneumatiques ne sont pas du tout, mais alors pas du tout copains avec le bitume mouillé de Monaco. Ça glisse, ça dérape, ça perd l’adhérence à tout-va… Tout doux dans les virages, donc. Mais conduire ce truc unique au monde vous rend instantanément ultra chic dans la Principauté. Pensez-vous, être vu à bord d’un engin plus rare qu’une Lambo ou même une Chiron ! Je ne compte plus les têtes dévissées à notre passage. C’est qu’il se démarque dans la circulation, mon Rifter. Ne serait-ce que grâce à sa garde au sol, qui lui donne de faux airs de G500 4×4²Ce qui fait qu’on domine à peu près tout ce qui bouge.

N’empêche qu’un concept car capable de rouler, c’est tout de même mieux sur la route que dans la moquette des salons, non ?

Un grand merci à Romain pour sa confiance !

Crédits photos : Jean-Baptiste Passieux

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