Essai – Subaru BRZ : Retour vers le futur !

On se rappelle tous des BMW E30 318is/325i, Nissan 180SX/200SX (ou plus connues sous le nom de S13/S14, ou S15 pour le modèle qui n’a jamais foulé nos terres, voire S12 pour les anciens!), et autres coupés propulsion à prix non-prohibitif.

Mais l’âge d’or des coupés a commencé à se tarir dans les années 2000 avec la démocratisation des compactes sportives aux performances toujours plus ahurissantes (RenaultSport et ses Clio/Mégane, Volkswagen avec ses Golf GTI/Golf R, Opel et ses Corsa/Astra OPC, etc…), sans compter que l’habitabilité de ces dernières ont permis de gagner du terrain sur les coupés en terme d’argument de vente.

Bien que la course à la performance et au meilleur chrono sur le Nürburgring ait dominé ces dernières années, les sensations et le plaisir de conduite ont été quelque peu délaissés. Certains modèles font toutefois exception, mais dans l’absolu, on tend vers l’aseptisation. C’est alors que Toyota et Subaru arrivent en 2012 avec le duo GT86/BRZ afin de donner un petit coup de fouet au marché automobile et démontrer que les chiffres sont loin d’être un facteur important lorsqu’il s’agit de se faire plaisir au volant.

Deux années après la sortie de la Subaru BRZ, on se devait bien de vous en proposer l’essai.

Le classique tour du propriétaire

L’effet est toujours le même pour une voiture qu’on n’a pas l’habitude de voir sur nos routes, même si sa sortie date d’il y a 2 ans : elle fait tourner la tête, même à l’arrêt.
Basse, ligne équilibrée qui donne une impression de légèreté, face avant avec un regard expressif, arrière avec un becquet de coffre : pas de doute possible, la BRZ reprend les codes établis dans les années 90 dans une version contemporaine bien revisitée.
Bien que je craignais que sa livrée Satin Pearl White ne soit un problème en terme de charisme (surtout pour les photos), il n’en est rien : Ce blanc perlé ressort extrêmement bien au soleil, au point que je ne regrettais pas de ne pas avoir de teinte WR Blue Mica sous la main.

L’habitacle respire le plastique et le cuir. Le tableau de bord est un mélange de plastique moussé et de plastique rigide, le tout dans une teinte allant de gris foncé à gris clair, mais le panneau décoratif gris clair a le mérite d’être mat, ce qui s’avèrera bien pratique par la suite.
La console centrale mêle le côté compétition avec les 5 boutons aviation (ou commutateurs à bascule, appelez ça comme vous le voulez), et le côté rétro avec un affichage orange et surtout, l’horloge qui rappellera à certains une certaine Toyota Celica VI (ST200) ou les deux premières générations de Hyundai Coupe avec les 3 boutons pour régler l’heure (et il ne fallait pas appuyer par mégarde sur le “:00″…). Pour rester dans le thème “90’s”, on a même le trou faisant office de porte-cartes, tickets de péage, jetons de chariots pour faire vos courses, voire même nid à poussière selon votre usage !
La quasi-totalité de la partie basse de la console centrale est dédiée  à la ventilation : 3 molettes au dessin rappelant vaguement une montre Royal Oak d’Audemars Piguet avec en leur centre un bouton permettent de contrôler le flux d’air et la température, ainsi que le dégivrage du pare-brise. Bref, c’est intuitif, et on n’en demande pas moins !
Le volant mérite ici beaucoup d’attention : on est en 2014, et c’est probablement l’une des dernières voitures de série ayant pour vocation un usage quotidien à ne pas avoir de boutons dessus ! (on va mettre les Lotus, Caterham et Morgan de côté !). On se retrouve avec un volant 3 bras au design simple mais efficace et doté du strict minimum : un airbag et un klaxon.

Pour le reste, les sièges en cuir/Alcantara (finition Club) sont au top niveau confort, avec un excellent maintien du dos et des épaules. La BRZ est le genre de voiture où l’on se sent immédiatement bien une fois assis dedans, avec tout à portée de main et d’yeux, à essayer impérativement !

Le coffre de 243 litres, bien que non-colossal, est typique de ce que l’on trouve sur un coupé : suffisant pour la plupart d’entre nous et partir en vacances à 2, et vraiment juste si on souhaite partir à 4 (mais certaines conditions sont à remplir pour rentrer à 4 dans la BRZ…). Pour vous donner un ordre d’idée, il sera suffisant pour enfermer quelqu’un dedans, et vraiment limite pour en enfermer 2. En revanche une fois les sièges arrières repliés, la zone de chargement est parfaitement plate, pratique pour certains cartons plats provenant d’un fabriquant de meubles en kit !

Tiens, elle n’a pas de jantes 19″ ?

Chose qui semble rare de nos jours : les jantes de 17″. Ça devient rare pour une voiture de série quand on sait que beaucoup de sportives (ou même les modèles citadins plus sages) démarrent pour la majorité avec des jantes de 18″. Mais trève de bavardage, on presse le bouton Start/Stop et on se laisse bercer par le son rauque du moteur Boxer !

Premiers tours de roues

L’embrayage fait son poids sous le pied gauche et très précis tout en étant progressif : câler sera donc un défi ! Premier virage pour sortir du parking et… une sorte de sensation mi-figue mi-raisin s’empare de moi : la direction semble un peu molle. Les choses s’arrangent lorsqu’on commence à dépasser les 30 à 40 km/h, le volant devient bien plus communicatif. Cependant, sous la pluie ça sera probablement votre vitesse maximale en ville ! Bien que la BRZ soit extrêmement réactive, l’adhérence sous la pluie est proche de celle que l’on rencontre sur une piste de bowling. Prendre un simple virage de façon extrêmement posée dans un grand carrefour en 3e peut vous faire partir en gros dérapage si vous appuyez un peu trop sur l’accélérateur, et ce avec toutes les aides encore activées ! Le comportement sain malgré la première glissade surprise fait qu’on en redemande… alors on tente en ligne droite, braquage – accélération – contre-braquage : c’est réactif à souhait et ça maintient bien le cap demandé ! Remettre la voiture dans l’axe de la route se fait de façon totalement naturelle, avec une étonnante stabilité.

L’intérieur est comment une fois au volant ?

Une balade calme sous une pluie torrentielle dans les routes secondaires de Seine-et-Marne  m’aura permis  de jauger le confort de la BRZ : C’est plutôt confortable si on considère que c’est un coupé qui génère un roulis quasi inexistant dans les virages. Vous ne pleurerez pas en passant sur une route pavée et vous n’aurez pas le dos broyé après un trajet de 4 heures. La position de conduite est excellente si vous aimez être assis à ras du sol. Aucun souci du côté de la visibilité : on sait où sont les côtés de la voiture ainsi que l’avant : les côtés protubérants au niveau des roues sont dans l’axe de vision.

Côté audio, on se contente là du strict minimum de cette décennie : une prise USB, une entrée auxiliaire, et un écran euh… 1 seule ligne ! Malgré ça, l’ergonomie est suffisament bonne pour s’y retrouver rapidement et chercher ce que vous souhaitez écouter depuis votre clé USB ou iDevice. Par contre je dois être frappé par la maladie des voitures japonaises n’affichant pas de caractères japonais ! Pour les caractères non affichables, on a le droit à un vide (je vous laisse imaginer la douce misère que cela doit être par moment). Du coup on laisse en “aléatoire” !
La qualité du son est bonne mais sans plus. L’égalisation montre très rapidement ses limites et la séparation des voies est quelque peu brouillon. Quand on a pris l’habitude d’avoir au moins les boutons “suivant” et “précédent” sur le volant, c’est plutôt étrange de devoir retendre le bras sur la console centrale pour naviguer dans sa bibliothèque musicale. On a juste l’impression de se retrouver dans un bon vieux coupé où on a installé notre propre autoradio, nostalgie quand tu nous tiens !
Un GPS / station multimédia est proposé au catalogue via une option moyennant 1000€.

La climatisation bi-zone est de très loin la plus froide que j’ai pu essayer jusqu’ici : L’habitacle est refroidit en une poignée de secondes via une brise glaciale. Quoi qu’il en soit, les commandes de clim sont probablement parmi les plus cool que l’on puisse trouver à l’heure actuelle !

 

C’est vivable dans les bouchons ?

Bien que niveau confort intérieur, tout soit amplement suffisant pour passer un bon moment sans stress, le lourd embrayage peut s’avérer être un souci dans certains bouchons, comme par exemple durant les 3 heures qui ont séparé la A3 au niveau de Rosny-Sous-Bois à la Porte d’Italie (soit 12 kilomètres…) : c’est l’un des rares moments de la vie où on rêve qu’une boîte automatique se glisse sous le capot le temps que ce calvaire se termine!
Le bon côté des bouchons est que ça laisse le temps de tripoter tous les boutons présents dans l’habitacle, dont les fonctions qui sont en somme toutes classiques, sauf la Shift Light, cette petite loupiotte qui s’allume pour vous dire de passer au rapport supérieur, ici accompagnée d’un “biiiiip” : elle est réglable ! Cette modularité pourrait être inutile dans 98% des cas, quant au pourcentages restant, on peut imaginer que c’est pour les jours de pluie où on limiterait le régime à 3000 tr/min (faut y penser avant le départ…), ou dans l’éventualité où vous prêteriez votre précieuse à votre enfant venant d’avoir son permis…
À côté de ça, le passager a le droit à un bouton de lève-vitre impulsionnel ! Cette fameuse modification que beaucoup ont fait à l’époque (et peut-être encore aujourd’hui) est ici de série : le genre de petit détail discret qu’on aime !

Comme dit au début, la BRZ fait tourner les têtes, et quand on est coincé pendant 3 heures, on a le temps de voir venir les regards pointant dans notre direction. À moins que ce ne fut lié à mon exceptionnel charisme…
Le scénario se répète en ville et c’est grandement flatteur pour un véhicule n’étant ni une supercar, ni une classic car,ni d’une couleur tranchant dans le décor, et surtout, affichée sous la barre des 30.000€.

Après les bouchons, la liberté ?

Après quelques heures, un moteur chaud, un ciel qui s’éclaircit peu à peu et une route sèche, il est temps de libérer le potentiel de ce coupé : C’est addictif à souhait ! Entre la sonorité enivrante, l’agilité hors-pair, et la capacité à vous faire travailler votre jeu de jambes, la BRZ a beaucoup pour plaire.
La grande agilité ne se reflètera sur un chrono qu’après un long travail sur vous-même. Vous avez déjà entendue la règle “décélération/freinage ou gaz constant quand on braque et accélération que lorsqu’on débraque” ? Eh bien jamais elle n’aura été plus vraie pour une voiture de série !
Là où la quasi totalité de la production nous offre des différentiels tellement performants qu’ils gomment toute l’âme d’une voiture sportive (même si les performances défiant les lois de la gravité sont là), la japonaise, bien qu’équipée d’un différentiel Torsen (un Torsen T-2 / Type B pour les curieux) arrive à se plier à la volonté de celui qui se trouvera derrière son volant. On fait corps avec, on hausse le rythme, on se laisse aller au point d’avoir la tête complètement vide. C’est difficile à expliquer avec des mots mais rien ne vaut un essai chez votre concessionnaire pour vous faire une idée !
Le moteur FA-20 possède deux caractères bien distincts : en dessous de 3000 tr/min quand on est posé, et au dessus de 4000 tr/min quand on souhaite avoir la banane. Que se passe t-il entre 3000 et 4000 tr/min me demanderiez-vous ? Eh bien pas grand chose… C’est creux, ça ne pousse pas, et la montée en régime est lente dans cette plage, comme le montre finalement ce graphique montrant clairement un creux entre 3 et 4000 tr/min.
Moralité : restez au dessus de 4000 tr/min et laissez vous emporter par les ondes qui envahissent l’habitacle !

Est-ce dérangeant ? Oui et non ! Il faut savoir ce qu’on veut : une voiture sportive qui implique réellement celui qui se trouve derrière le volant ou un moteur turbo linéaire dont le couple max démarre à 1500 tr/min et où il suffit de presser pied au plancher sans se préoccuper de quoi que ce soit d’autre.
Si vous achetez une sportive, c’est l’occasion de profiter à fond de cette boîte de vitesse dont la commande est ferme, à la course extrêmement courte et extrêmement précise.

Le VSC (Vehicle Stability Control) a ici 3 modes : Normal, Sport ou Off. Le mode “Normal” vous autorisera quelques douces folies (sur sol sec), un peu comme si vous conduisiez une traction. Le mode “Sport” commence à autoriser un certain angle de dérapage, et est moins intrusif. Quand au mode “Off” (il faut maintenir le bouton “OFF” 5 bonnes secondes après avoir activé le mode “Sport”), il s’agit là clairement d’un saut dans le temps avec aucun contrôle de stabilité : le châssis aiguisé va montrer son caractère joueur ET précis et vous aurez le droit de faire autant de dérapages et donuts que vous voudrez. (NDLA : l’ABS reste actif malgré tout ça).
La BRZ est tellement diabolique dans ce sens que du cuir molletonné est placé contre les parois au niveau des genoux : si vous allez sur circuit, ce petit détail vous évitera des chocs involontaires qui pourraient s’avérer douloureux à la longue.
Sinon vous pouvez tout simplement travailler votre précision afin d’améliorer votre pilotage, mais l’un n’empêche pas l’autre !

 

L’entretien se fait facilement ?

Il m’est impossible de répondre de façon précise à cette question, mais quelques points très intéressants sont à noter quand on regarde la baie moteur : le filtre a huile placé à la verticale vers le haut vous simplifiera la vie tout en vous faisant économiser du savon lors des futures vidanges, et en plus de ça, inutile de démonter les 3/4 de la voiture ou de se trancher un doigt pour changer une ampoule : l’accès est parfaitement dégagé !

 

Y’a de la place à l’arrière ?

L’espace disponible pour les jambes à l’arrière est plus que dépendant de la taille de la personne assise devant. Comme le montre la photo suivante, le siège avant passager est reculé à fond, et il ne reste assez de place que pour un siège bébé, à moins que votre passager soit démuni de jambes (mais il serait atroce de le faire monter à l’arrière…). Du côté conducteur, le siège est avancé à 2 clics du maximum et là, il y a de la place.
Comme tout bon coupé qui se respecte, une séance de bronzage est possible à l’arrière, ce qui veut dire qu’il ne faut pas mesurer plus de 1m75 à l’arrière sous peine de taper la lunette arrière.

Et si je devais choisir entre la Subaru BRZ et une Mazda MX-5 ?

C’est une question qui revient souvent, mais pour avoir eu les deux entre les mains (en 2.0L roadster pour la MX-5), je répondrais ceci : Tomme de chèvre ou tomme de vache ? 2 plaisirs différents !

Pour développer, ces deux voitures sont de véritables outils d’apprentissage pour la conduite sur une propulsion. La MX-5 est un concentré de fun à prise en main facile et rapide, avec un châssis qui adhère à la route comme jamais (testé approuvé). La BRZ en revanche est un peu comme un instrument de musique que l’on découvre : il faut s’armer de patience et de persévérance pour progresser avec. C’est un peu comme si elle amplifiait vos défauts de conduite afin de vous en faire prendre conscience, ce qui a pour effet de vous forcer à progresser.

D’ailleurs, pourquoi le nom BRZ ?

BRZ pour “Boxer”, “Rear wheel drive” et “Zenith”. Si on peut parfaitement comprendre les deux premières lettres, la dernière nous laisse perplexe, Zenith pouvant faire penser au logo de Subaru représentant les 6 étoiles visibles dans le ciel (mais ça ne serait pas réellement le zénith). L’explication officielle pour le mot en Z, selon un forum américain, tendrait vers le fait que la BRZ représente le point de culmination en terme de conduite et de plaisir, ce qui n’est pas faux…

C’est vrai que les 200 chevaux semblent limite comme on peut lire partout ailleurs ?

Tout dépend de votre situation : si vous êtes plutôt accélération pure et dure en ligne droite, il faut dire ce qui est : ça paraît un peu mou (l’aiguille sur le compteur monte assez vite cela dit) !
Une fois dans une courbe, une épingle, ou autre : les suspensions sont tellement bien réglées par rapport à sa courbe de puissance qu’il n’y a rien à y redire.
Autre point à soulever, parce-que nous n’avons pas tous un porte-monnaie aussi profond que la fosse des Mariannes, est celui du coût d’achat et d’usage : le rapport puissance / couple / émissions de CO₂ pour un moteur atmosphérique reste bon et tente de ne pas tuer votre budget, bien que l’éco-taxe devienne de plus en plus ignoble.
La consommation lors de cet essai a atteint 8,6 litres aux 100 km, dont une énorme partie s’est faite dans les bouchons sans Start & Stop, ce qui ma foi est respectable. La consommation sur un trajet de 40 kilomètres en y mettant beaucoup de cœur atteint une moyenne d’environ 12 l/100 km.

En parlant de budget : elle coûte combien ?

Affichée à partir de 29.950€ (31.950€ dans la version de prêt avec la finition Club), la BRZ est à ce prix l’un des rare coupés à moteur atmosphérique taillé pour le plaisir disponible sous la barre des 30.000€, en espérant que cette tradition perdurera dans le temps. Il faudra malheureusement ajouter à cela une escroquerie gouvernementale un malus écologique de 3.600€, le prix du plaisir procuré par un moteur atmosphérique en 2014…

Le mot de la fin

Après 6 jours, dont 5 sous la pluie (misère…), la Subaru BRZ me conforte dans l’idée que des constructeurs savent/osent encore faire des voitures taillées pour le plaisir à un tarif raisonnable grâce à un châssis du futur qui prouve que le plaisir n’est pas inscrit dans les chiffres, et on ne peut que les remercier pour ça.
Alors oui il y a des défauts, surtout si vous vivez dans un lieu où il pleut 150 jours par an (non je ne vise pas les bretons…), mais d’un autre côté, c’est une voiture de passionné et un excellent point d’entrée dans le monde de la conduite sur propulsion. Pas pour tout le monde, mais cela n’a jamais été son but premier, bien que 30 minutes suffisent pour que l’addiction s’empare de vous.

 

Un grand merci à l’équipe de Subaru France pour le prêt, leur disponibilité et les réponses aux diverses questions.

Caractéristiques techniques :

Moteur essence FA-20, 4 cylindres à plat :

– Cylindrée : 1998 cm³
– Puissance max : 200 ch à 7000 tr/min
– Couple max : 205 Nm entre 6400 et 6600 tr/min
– Vitesse maxi : 226 km/h
– 0 à 100 km/h : 7,6 secondes
– Consommation (en l/100 km, cycle urbain / extra-urbain / mixte) : 10,4 / 6,4 / 7,8
– Emission de CO2 : 181 g/km (Malus écologique de 3.600€ en 2014)
– Carburant : Essence Super SP 98

 

– Longueur : 4240 mm
– Largeur : 1775 mm
– Hauteur : 1285 mm (1425 mm avec l’antenne radio)
– Empattement : 2570 mm
– Répartition des masses (AV:AR) : 53:47 (avec 2 passagers à l’avant)
– Coefficient de traînée (Cx) : 0,27
– Poids à vide : 1239 kg
– Pneus : 215/45/R17

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