Fisker est un feuilleton à rebondissements. L’avant dernier épisode diffusé la semaine passée concernait la démission du fondateur de l’entreprise, Henrik Fisker mais la direction du constructeur se voulait rassurante en parlant de négociations avancées avec de possibles grands constructeurs ou partenaires chinois.
Dongfeng et Geely étaient sur le coup mais depuis quelques temps, le département de l’énergie américain (qui a prêté quelques 530 millions de dollars en 2009 à Fisker) hausse la voix en expliquant qu’en tant que bailleur de fond, il a son mot à dire dans toutes les opérations importantes liées à l’entreprise notamment en cas de rachat. Le département de l’énergie a ainsi remis au gout du jour le fait que le nouvel investisseur sera lié aux engagements prévus avec le contrat de prêt. En gros, le repreneur de Fisker doit assurer les remboursements, garantir les investissements, les capacités industrielles et surtout les emplois liés à ce prêt.
Les modalités ont du faire peur au chinois Geely qui se retire des négociations et ne distribuera pas Fisker aux cotés de Volvo ou de Qoros ! Désormais la bouée de sauvetage de Fisker n’a plus qu’une couleur, celle de Dongfeng. Ca fait tout de même un peu beaucoup pour voir sereinement l’avenir chez Fisker.
Via Reuters.