Enfin ! Après de longs mois d’interruption en raison des diverses restrictions liées à la situation sanitaire, nous avons pu remettre nos pieds et nos objectifs sur un circuit pour une course historique à Dijon-Prenois dans le cadre du Grand Prix de l’Age d’Or.
A ce niveau de sevrage et d’abstinence, la composition des plateaux et même l’organisation de la journée apparaissent comme presque secondaires. Nous avions désespérément besoin de sentir à nouveau l’odeur de la gomme brûlée et de l’essence, de reprendre des coups de soleil et de s’assourdir au vrombissement des V12 et V8, et de revoir de la vie, tout simplement.
Malgré les circonstances et l’effet “première”, l’organisateur Peter Auto est parvenu à réunir des plateaux de grande qualité pour ses courses. Jugez plutôt : Ligier JS2, Matra MS610, Ferrari 275 GTB/C, Maserati Tipo 61 Birdcage, Porsche 718 RSK, Bugatti T51, etc…
Même les surpuissantes voitures du Groupe C (Porsche 962 ou Jaguar XJR-14) ont fait le déplacement sur le circuit de Prenois, pas forcément le plus adapté pour ces encombrants véhicules.
Presque « le monde d’avant ». Presque, car les concurrents britanniques brillent toujours par leur absence, pour l’instant. Nous espérons évidemment les revoir bientôt, car leur parc automobile et leur enthousiasme légendaire manquent cruellement dans les paddocks.
Quant à la météo, si le vendredi a été ensoleillé et chaud, les jours suivants ont été marqués par des orages et de la pluie. Nous avons plutôt eu de la chance en choisissant d’y aller le vendredi !
Si les clubs ont répondu également massivement présents avec plus de 500 voitures, Peter Auto a hélas dû limiter drastiquement la présence du grand public à 1000 spectateurs simultanés dans l’enceinte du circuit. De quoi refroidir l’enthousiasme de beaucoup de passionnés. Mais ce n’est que partie remise, nous l’espérons tous.
Rendez-vous est déjà pris pour la suite des événements auto : le Circuit Bugatti, puis Nogaro, et puis… et puis… Allez, on y croit à ce retour à une vie normale, même assorti d’un éventuel passe sanitaire !
Crédits photos : Pierre Clémence, Régis Krol