Je vous l’évoquais lors de l’actualité automobile de la semaine dimanche dernier, la voici maintenant au grand jour. La McLaren Artura, qui inaugure un tout nouveau bloc V6 hybride, sera livrée dès la fin de l’année.
L’entrée de gamme du constructeur anglais, appelée “Sports Series”, dit donc au revoir aux 540/570 et accueille aujourd’hui la McLaren Artura. Alors qu’on avait l’habitude de voir sous le capot le bon vieux V8 maison, il faudra maintenant s’habituer au V6 hybride. Les normes environnementales sont passées par-là…
Ce nouveau moteur 6 cylindres biturbo de 3.0 litres développe 585 chevaux et est accouplé à un moteur électrique intégré à la nouvelle boîte de vitesse à 8 rapports ; il offre lui 95 chevaux. Cet ensemble permet à McLaren d’afficher une puissance cumulée de 680 chevaux, pour 720 Nm de couple, envoyée entièrement aux roues arrières. Grâce à ça, l’Artura abat le 0 à 100 km/h en à peine 3 secondes, et sera à 200 km/h en 8,3s seulement. La vitesse de pointe quant à elle est promise à 330 km/h.
Si la McLaren P1 est réellement la première hybride de la marque, l’Artura se veut cette fois-ci la première hybride rechargeable. Grâce à sa batterie de 7,4 kWh, elle pourra donc effectuer des trajets jusqu’à environ 30 km sans consommer une seule goutte de Sans Plomb. En cycle WLTP, cela lui permet par conséquent d’afficher des émissions de CO² de seulement 129 g/km et donc d’éviter tout malus en France. Une McLaren 570S était par exemple à 249 g/km, soit 30 000 € de taxes en plus !
Il aura fallu 4 ans aux ingénieurs pour parvenir à concevoir un nouveau châssis permettant de contenir le poids de la bête. Grâce à une utilisation massive de carbone et d’aluminium, l’Artura revendique un poids à vide de seulement 1 395 kg. La batterie a donc également pu être placée sous le plancher afin d’abaisser le centre de gravité et revendiquer une agilité exceptionnelle malgré la technologie employée.
Côté style, la révolution est moins grande. La lignée est vite identifiée par rapport aux précédents modèles Sports Series, de face notamment. Seuls le profil et l’arrière se démarquent un peu, en ayant clairement pioché de l’inspiration du côté de la petite barquette Elva. Enfin à l’intérieur, c’est la même recette. L’habitacle est toujours épuré et respire la sportivité mais garde les mêmes codes. Dans ce cockpit dirigé vers le pilote, on retrouve ainsi un grand écran vertical de 8 pouces et tactile, un joli volant 3 branches relié à l’instrumentation et de beaux sièges baquets.
Le prix ? Probablement plus de 200 000 €. Les commandes sont ouvertes… partagez avec nous vos configurations !