C’est le salon de Genève mais McLaren n’y a pas présenté son nouveau modèle, la version Spider de sa sportive Artura. C’est un simple communiqué de presse après un court teasing sur les réseaux qui dévoile les lignes de ce cabriolet.
Le dessin n’offre aucune réelle surprise, il est dans la droite ligne du style McLaren, y compris quand il s’agit de perdre le toit. Une fois replié, le toit laisse la place aux 2 traditionnelles arches peintes en noir. Le toit sera au choix en carbone ou en verre si le client souhaite l’option électrochromatique. Il s’ouvre en 11 secondes et ce, jusqu’à 50km/h.
A l’occasion de ce nouveau millésime, le moteur V6 de 3 litres connaît une légère progression de puissance de 20 chevaux, uniquement due à une cartographie revue. Les possesseurs actuels d’Artura coupé pourront même passer en concession pour obtenir la mise à jour, sans frais. Aux 605 chevaux s’ajoutent les 95 chevaux du moteur électrique qui ne bouge pas. Il propose toujours une capacité de 7,4kWh.
La boîte de vitesse est modifiée quant à elle avec des temps de passage réduits de 25%. C’est une augmentation de la pression qui permet ce gain très significatif pour une boite que personne n’a jugée lente.
En termes de performances, l’Artura Spider se situera juste en deçà de la version coupé, embonpoint oblige. Avec 330 km/h et 21,6 secondes pour atteindre 300 km/h, la différence sera toutefois minime et parfaitement anecdotique pour les utilisateurs. Avec 1560kg revendiqués sur la balance, l’Artura Spider est nettement plus légère que la concurrence, dans la droite ligne des productions britanniques. Le toucher de route sera toujours aussi magique et l’efficacité redoutable. Hormis le surcoût, on ne voit pas trop pourquoi les acheteurs préféreraient le coupé, McLaren conservant le toit en dur comme Ferrari pour sa concurrente directe qu’est la 296 GTS.
Crédit photos : McLaren Automotive