Si le véritable problème de l’Astra n’est ni son prix, ni ses équipements, la quatrième génération de la compacte du constructeur au Blitz reprenait le principal défaut des dernières productions de la marque : l’embonpoint. Grâce à un bon régime (je pense au régime crétois !), l’Astra perd ainsi jusqu’à 200 kg selon les versions (dont 77 kg sur la caisse en blanc et 50 kg sur le châssis) et voit ses dimensions réduites (5 cm en moins pour la longueur :4,37 m). Désormais plus courte, l’Astra toise néant moins la Peugeot 308 de 12 cm ! Opel en profite pour annoncer plus d’espace à bord en chouchoutant les passagers à l’arrière qui bénéficieront de plus d’espace pour leurs jambes. Le volume du coffre n’est lui pour l’instant pas encore annoncé.
Esthétiquement, la nouvelle Astra ne fait pas table rase du passé mais évolue en toute logique vers plus de modernité. L’Allemande conserve les principaux traits de son ancêtre tout en rejoignant le nouveau style Opel initié depuis 2012 que l’on retrouve dans l’ADAM, Karl et la Corsa.
La planche de bord gagne quant à elle en légèreté et en modernité grâce notamment à l’arrivée de l’écran tactile 8 pouces permettant d’anesthésier la poussée d’acnés qu’accusait la précédente génération. Au passage, Opel la dote d’un nouveau système d’infodivertissement : le nouveau IntelliLink, compatible avec Apple Car Play et Android Auto.
La liste des options vous permettra de choisir parmi un panel d’aides à la conduite comme la caméra frontale Opel Eye ainsi que les nouveaux phares IntelliLux LED, qui sont des projecteurs constitués de huit compartiments de diodes qui adaptent la forme et la longueur du faisceau lumineux en fonction de la route. Elle sera verra également équipée en série ou en option selon les finitions des principaux raffinements technologiques du moment avec l’aide au maintien de ligne, le freinage d’urgence automatique, le système de reconnaissance des panneaux ou encore le détecteur d’angle mort.
Côté moteur, l’Astra fait peau neuve. L’entrée de gamme débutera à 95 ch et sera épaulée par des déclinaisons de 110 et 136 ch. Côté essence, Opel n’a retenu aucun des moteurs de l’actuelle génération. L’entrée de gamme recevra le nouveau trois-cylindres 1.0 turbo poussé à 105 ch ainsi qu’un autre moteur inédit : le quatre-cylindres 1.4 Turbo (dérivé du 1.0 l) développant 145 ch. Les blocs de la “Family O” né en 1996, disparaissent. Enfin, l’offre sera chapeautée par le 1.6 l de 200 ch, en attendant une future version OPC.
Nous en saurons plus au prochain Salon de Francfort, où la belle fera sa première vraie apparition…