Essai Peugeot 208 GTi et XY : le point de vue d’Eric

Peugeot poursuit sa mue : après sa nouvelle identité caractérisée par un logo modernisé, le lancement des très attendues 208 et 2008, voici que la Marque matérialise sa montée en gamme par le lancement des versions hautes de la 208. Avec la XY, le constructeur sort sa nouvelle griffe luxueuse, tandis que la GTi indique que le Lion semble décidé à renouer avec la success story des petites sportives qui ont tant fait pour sa réputation dans les années 80 et 90. Dès lors, plusieurs questions se posent : la GTi est-elle digne de sa glorieuse lignée ? La XY peut-elle détourner la clientèle des citadines chics vers Peugeot ? Jean-Baptiste et moi avons échangé nos voitures le temps d’un week-end (vous trouverez son article ici). Deux essais et deux points de vue pour le prix d’un, c’est ça la générosité de Blog Automobile. Voici mon avis.

Laisse-moi deviner, tu vas commencer par « présentation » ?

Oui, bien vu.

Présentation

Uniquement disponibles en trois portes, les 208 GTi et XY se veulent plus élitistes que les autres versions, disponibles en silhouettes cinq portes. Tant pis pour la commodité, tant mieux pour l’esthétique qui bénéficie du décor accolé à la custode, évoquant irrémédiablement les 205 et 306 trois portes. Joli clin d’œil et trait de style qui dynamise la ligne de ces 208. Elles profitent par ailleurs d’extensions d’ailes discrètement intégrées, de bas de caisses distinctifs ainsi que de calandres spécifiques : grille chromée pour la XY, motifs chromés évoquant des damiers pour la GTi tandis que l’inscription Peugeot est à lettrage violet pour la version chic, rouge pour la sportive. A l’avant, les projecteurs sont spécifiques et, à défaut de Zeppelin, se parent de LED pour les veilleuses et les clignotants. Chacune dispose de jantes de 17” dont le design suggère le dynamisme sur la GTi, le chic sur la XY. Des badges spécifiques agrémentent le hayon et les custodes ; la GTi, pour sa part, disposant d’un béquet. Pour le reste, on retrouve toujours la silhouette connue et à mon goût réussie de la 208. Ces deux versions hautes sont exclusivement produites en France, notre redresseur productif pourra s’en réjouir, les autres modèles étant indifféremment servis par Trnava et Poissy.

D’un gabarit inférieur à la 207 qu’elle remplace [soit la définition de la croissance si l’on s’en tient au gouvernement], la 208 revient à la raison et à la compacité qui sied aux véhicules du segment B, à savoir une longueur inférieure aux quatre mètres (serais-je en train de tacler la Clio ?) et un poids en baisse par rapport à sa devancière. Que voulez-vous de plus ? Un design intérieur bousculant les codes du segment avec un petit volant et une instrumentation haut perchée ? C’est déjà le cas, et on a lu tout et son contraire sur le sujet.

Les journalistes sont-ils de mauvaise foi ou le volant masque réellement les compteurs ?

Question rhétorique s’il en est, la carte de presse permettant en effet à certains d’asséner des balivernes avec l’assurance certaine d’être pris au sérieux par une partie de leur auditoire. Sacrés journalistes… Mais en bon scientifique, j’ai utilisé les ressources du laboratoire de Blog Automobile afin de confirmer ou d’infirmer de telles allégations : avec un siège réglable en hauteur et un volant ajustable sur deux axes, j’avais le pressentiment que ça ne poserait pas de problème. Six conducteurs se sont succédé au volant des voitures avec des gabarits assez distincts. Les sujets de l’expérience ? Laurette qui, du haut de ses 1,50 m, fait passer Prince pour un géant. Joseph, 1,66 m, mon cher frère, 1,75 m, Velký Modrá, 1,96 m, Jean-Baptiste 1,78 m et votre serviteur, 1,69 m. Verdict ? Tous les conducteurs ont été en mesure de lire le combiné sans être gênés par la jante du volant en dépit de réglages sensiblement différents. Faux problème ? Assurément : fermez le ban. Voici les persiffleurs déboutés en première instance. Nul besoin de faire appel. Pour couronner le tout, les versions XY et GTi jouissent d’un volant en cuir pleine fleur et d’un pommeau de levier de vitesses en métal. La préhension n’en est que meilleure et rend la conduite encore plus sympathique. PSA semble enfin comprendre qu’il faut soigner certains détails qui font la différence.  Il est grand temps de s’attarder sur les essais des deux véhicules. Et pour mieux vous faire saliver, commençons par la XY, la GTi vous sera servie en dessert.

208 XY : vraie signature luxueuse ou simple griffe cosmétique ?

Avec un tel marqueur sexuel en guise de dénomination, ma mère n’a pas pu s’empêcher de me demander si la titulaire de deux chromosomes X qu’elle est aurait le droit de la conduire. Je dois avouer que les appellations « Griffe » ou « Signature » ayant cours sur les Peugeot au Mercosur ont une consonance bien plus sophistiquée que ce curieux lettrage. Ceci étant dit, notre exemplaire d’essai est une XY [je réalise l’antinomie de l’article féminin jouxtant la détermination mâle mais je sous-entends « version » histoire de me raccrocher aux branches], motorisée par le 1,6 l e-HDi 115 ch BVM6 et doté d’un stop&start. La 208 XY est également disponible en e-HDi 92 BVM5 et THP 155 BVM6.  Notre version s’affiche à 23 100 € hors options, lesquelles font grimper l’addition à 26 290 €. Parmi elles, figurent la peinture Dark Blue (dénommée Bleu Encre chez Citroën, moins enclin à fâcher Jacques Toubon), le système audio JBL, le lecteur CD, l’alarme, le park assist ainsi que la jolie sellerie en cuir nappa (également disponible en gris perle avec ceintures assorties). La dotation de série, quant à elle, comprend un toit vitré [dis ce que tu as sur le cœur, Eric] malheureusement non ouvrant, l’infotainment à écran tactile (sur lequel je reviendrai plus loin en évoquant la GTi, autant vous tenir en haleine), le GPS, la climatisation automatique bizone, les sièges chauffants et l’arsenal sécuritaire.

A ce prix là, une DS3 e-HDi Sport Chic n’offrira ni cuir nappa (croute de cuir sur la Citroën), ni toit vitré ni écran tactile ni park assist. L’Alfa Romeo MiTo JTD 120 Exclusive dispose d’une dotation proche de celle de notre 208 pour un prix à peine inférieur tandis que les Mini et surtout l’Audi A1 ne se gênent pas pour surfacturer leurs charmes (respectivement vendues au-delà de 27 k€ et de 28k€ à équipement comparable). Il est à noter que toute la surface des sièges est garnie de cuir nappa (cuir lisse pleine fleur), aucun simili ne venant relayer les peaux. A ce niveau de gamme, c’est fort rare ; sur les segments supérieurs également, remarquez. La Mondeo se sent soudainement visée… Curieusement, si les zones les moins exposées au regard sont en cuir, le bandeau de planche de bord, les médaillons de portes et le frein à main sont gainés de Technotep gris, appellation sexy désignant une sorte de simili au grain original. Au premier abord, j’étais un peu déçu de cet arbitrage mais je dois avouer que le rendu était malgré tout réussi. D’ailleurs, c’est tout l’habitacle qui présente bien : le discret enjoliveur de planche de bord en camaïeux de gris, le toucher des sièges aux originales coutures de style, les maintiens latéraux, les éclairages d’ambiance, les crosses de portes satinées, le design aéré et la qualité perçue de bon aloi y contribuent. La 208 semble redoubler d’efforts pour faire oublier son aïeule. En dehors d’un accoudoir gênant un peu la manipulation du frein de parking, on se sent bien à bord, vous l’aurez compris, alors que vaut-elle en mouvement ?

eXpertise dYnamique ?

Avec un lion au centre de son petit volant (à la préhension très réussie), la 208 se doit d’honorer la réputation du constructeur sochalien. Plusieurs fois sont coutumes, les liaisons au sol sont réussies, et en dépit de lois d’amortissement semble-t-il légèrement raffermies par rapport aux autres versions de la gamme 208, le confort est très bon. Globalement, c’est assez comparable aux Fiesta et DS3, nettement meilleur que sur une Polo ou une Corsa et bien loin du masochisme imposé par la Mini. La direction, quant à elle, mérite également des éloges, peut-être est-elle-même légèrement meilleure que celles des Fiesta et DS3. Le progrès accompli par rapport à la 207 est là encore fort palpable. Disons prosaïquement que le comportement dynamique et équilibré de la 208 donne une furieuse envie de se servir de sa voiture pour écrire « Garce » à même la terre jouxtant l’aérodrome le plus proche (vous savez, ce genre de situation banale). Côté moteur, le 1,6 l e-HDi 115 est largement suffisant au vu des 1090 kg de la voiture, la sixième vitesse permet de filer en toute quiétude sur l’autoroute. Seules les relances à très bas régime en seconde seront laborieuses en ville. Le stop&start permet de contenir grandement la consommation (5,4 litres sur un parcours mi autoroutier mi urbain). Puisque Peugeot est trop occupé à pondre des campagnes de pub douteuses, je profite de cette tribune pour leur rappeler que la 208 est un des seuls modèles du marché (avec la 308…) à disposer d’un stop&start actif dès que la voiture passe sous la barre des 20 km/h (entre 0 et 6 km/h pour les rivales). Outre la prouesse technique (l’ABS ou l’ESP fonctionnent toujours), il est possible d’utiliser au mieux l’inertie du véhicule pour minimiser la consommation tandis que le silence règne en maître à bord. Autant dire que le système pourrait constituer à lui seul un vrai déclencheur d’achat. Il s’agirait peut-être d’en parler aux clients, non ?

De son côté, le park assist est constamment amusant à utiliser mais relève du gadget : comme toujours, il impose une marge importante pour pouvoir fonctionner (40 cm de part et d’autre de la 208) et ne permet pas de se garer en bataille automatiquement, pas plus qu’il ne détecte les fins piquets de stationnement devant la maison. Vous pourrez vous en passer aisément, tant pis pour les deux ados qui regardaient médusés la « voiture qui se gare automatiquement » à Courbevoie (si vous me lisez les gars, sachez que le conducteur gère toujours le pédalier et la commande de boîte, la voiture ne fait pas tout). Que des éloges, cette XY ? Pas tout à fait. Pour une citadine, elle commet plusieurs erreurs : sa seule motorisation essence est le puissant THP 155 ch, dépourvu de stop&start. Pas forcément très en phase avec les attentes du marché. De même, la XY n’offre aucun équipement technologique de plus que les autres 208, juste un peu de cosmétique. Vous espériez un toit ouvrant panoramique, des phares au xénon, un accès et démarrage mains libres, une quelconque transmission automatique ou robotisée : vous serez priés d’aller voir la concurrence ; les Alfa MiTo, Mini Cooper, Audi A1 ayant ce qu’il vous faudra (au prix de qualités dynamiques inférieures). Style ou substance ? Il serait de bon ton de jouer sur les deux tableaux pour monter en gamme. Et à propos de jouer, je vous propose de prendre le volant de la GTi.

 

On n’osait pas dire que la XY ne nous intéressait qu’à moitié… Parle-nous de la 208 GTi !

Passons sur les aspects extérieurs abordés en première instance, je résumerai simplement en disant qu’elle a de la gueule mais gagnerait à être un brin plus exubérante. On ne la remarque pas assez dans le trafic. Un œil averti saura distinguer sa calandre, ses jantes ou sa double sortie d’échappement chromée, que ce discret coloris Gris Aluminium (peint avec amour par mon pote Vince) n’aide pas à sortir du morne parc automobile français. Un joli Rouge Rubi optionnel permet d’y remédier mais, pour une raison qui m’échappe, le Bleu Virtuel n’est pas proposé en France contrairement aux autres marchés d’Europe. Seuls quatre coloris sont au catalogue et on en vient à regretter les originaux Bleu Miami et Vert Fluorite des 205 GTi apportant un peu de fantaisie. Mais tout ceci est vite oublié en prenant place à bord : une originale ambiance bi-ton vous est distillée à travers les crosses de portes, décors de planche de bord, surpiqûres des garnitures en Technotep, médaillon textile des sièges et liseré des ceintures de sécurité. Le rouge et le noir ne s’épousent-ils pas ? Les seuils de portes et le pommeau de levier de vitesses intègrent également un décor rouge pour achever d’affirmer la spécificité du modèle tandis qu’un monogramme GTi trouve sa place sur le volant (comme chez VW).

La sellerie, quant à elle, est composée d’un joli garnissage en cuir nappa noir gansé GTi sur les dossiers avant, relayé par un tissu assez sophistiqué noir et rouge. Proposé à partir de 24 700 €, notre modèle d’essai intégrait quelques options (sono JBL, lecteur CD et alarme) amenant l’addition à 26 240 €. Les sièges chauffants, la clim automatique bizone et l’écran tactile étant de série. D’ailleurs, parlons-en de cet écran. Il constitue un IMMENSE progrès face à la détestable lignée des GPS RT3, RT4, RT5 et RT6. Premier écran tactile lancé sur un produit PSA (hors coopérations), il était attendu au tournant. Mais il déçoit un peu en commettant des erreurs de débutant : à vouloir réduire le nombre de boutons, la navigation dans les menus en est devenue compliquée. D’ailleurs, la nouvelle 308 corrige ce défaut en proposant les principaux menus sur des pushes FSR (Force Sentitive Resistor) de part et d’autre de l’écran. C’est d’autant plus dommageable que Ford et Jaguar proposaient déjà des accès rapides aux menus sur leurs écrans tactiles depuis une dizaine d’années…  Monsieur le chef de projet 208, si vous me l’aviez demandé, je vous l’aurais dit. Sans rancune. Et c’est vite oublié en tournant la clé dans le contact : le 1,6 l turbo se réveille et la sonorité délicieusement rauque de l’échappement vous fait comprendre que le moteur n’est pas venu pour faire de la figuration.

Est-elle digne de la 205 1.9 GTi ?

Ne me regardez pas comme ça, je n’en ai aucune idée. Et étant trop maigre pour être malhonnête, je serai bien incapable de vous inventer une comparaison. Entre deux émotions automobiles, nous sommes ici pour être factuels, non ?

Je sens que tu as prévu un remarquable plan B…

Et quel plan B, cher lectorat : ma première expérience à bord d’une hot hatch, comme disent les sujets de Sa Gracieuse Majesté, s’était déroulée au volant de la 306 GTi-6 (S16 6 vitesses en France) de mon grand ami Velký Modrá sur les petites routes slovaques.  Cette 306 a tout simplement été élue troisième meilleure hot hatch de tous les temps en 2009 par le très réputé CAR Magazine. Inutile de dire qu’elle servira d’excellent point de comparaison avec la dernière sportive du Lion. Rendez-vous est pris avec ladite 306 et son propriétaire. A ma gauche, la 208 GTi : 1,6 l turbo 200 ch (EP6 CDTX), 275 Nm de couple à 1700 tr/m, 1160 kg (soient 44 de moins que la dernière Clio RS, en partie imputables à sa boîte robotisée), BVM6 et le 0 à 100 km/h en 6”8. A ma droite, la 306 GTi-6, 2,0 l 16V à admission variable de 167 ch, 197 Nm de couple à 5500 tr/m, 1210 kg, BVM6 et le 0 à 100 km/h en 7”9.

Si j’ai déploré la relative discrétion de la 208 GTi, je me rends compte que la 306 se distingue à peine de ses congénères, hormis les jantes de 15” spécifiques au modèle.  Pour un peu, on la confondrait avec une vulgaire 306 XS diesel (si tant est qu’une 306 XS diesel soit vulgaire). Sur la route, en revanche, les velléités sportives de la 306 sont bien réelles : son comportement irréprochable, son moteur rageur, sa boîte bien étagée font d’elle une vraie référence, au prix d’un rayon de braquage que je qualifierai pudiquement de critiquable (la boîte 6 est rentrée au chausse-pied) et d’une position de conduite d’époque. La 208, forte de sa fiche technique ne se contente pas de l’imiter : elle fait mieux. Et en tous points. Sa sonorité n’est pas aseptisée, elle freine efficacement, ses performances sont supérieures à celles de la 306, sa direction (à assistance électrique) répond au doigt et à l’œil, son poste de pilotage est une vraie invitation à la conduite, et par-dessus tout, son comportement est souverain, gommant les quelques mouvements de caisse dont la 306 ne pouvait se défaire. Le train avant de la 208 se place sans aucune difficulté et sans aucun retour de couple (l’antithèse de la Volvo V40 T4, en somme) même lors de franches accélérations, tandis que l’arrière ne se montre jamais piégeur. Si les 206 et 207 s’étaient égarée, la 208 GTi prouve que Peugeot sait toujours maîtriser la recette d’une bonne hot hatch. La plus sportive des 306 a trouvé une digne héritière : une hatch pas comme les autres, une hatch qu’on aime chaude. Avec laquelle on a envie de Runnin’ Wild, comme le chantait Marylin.

Verdict ?

Légère mais pas piégeuse, sportive mais pas fatigante, la 208 GTi est une réussite. Ses plus sérieuses rivales sont la Fiesta ST 180 et la Clio RS 200. La première n’est pas aussi puissante mais peut compter sur le savoir faire de Ford en termes de châssis tandis que la Clio clivera sa clientèle potentielle en raison d’une boîte robotisée. Ce sera une affaire de goûts. Si vous cherchez une sportive à boîte manuelle, la 208 GTi est fortement recommandable et à la hauteur de son prestigieux blason. Et il va sans dire que le potentiel de cette déclinaison sportive dépasse de loin mes propres limites. Pour ma part, vous connaissez mes penchants ridiculement précieux : vous vous dîtes sans doute que la 208 XY aura ma préférence. J’ai beaucoup aimé sa présentation, j’ai même été surpris par les réactions des gens dans la rue à son égard « je ne croyais pas que c’était une voiture française tant elle a de classe » m’a lancé un passant qui a apprécié cette élégante XY dont je ne déplorerai finalement qu’un manque d’équipements technologiques optionnels et d’une gamme essence plus cohérente. Son rapport prix/équipement est plus favorable que celui de la plupart de ses rivales premium et son comportement dynamique la place au dessus d’elles. Mais voilà, la XY est certes intéressante et raffinée, elle n’en reste pas moins lisse et convenue dans son attitude. La GTi réveille vos sens, dispose de ce petit plus, cette magie mécanique qui vous fait dire qu’au fond, les transports en commun et la bien-pensance pseudo écolo, c’est déjà has been. 200 chevaux, un excellent châssis, un poids contenu et de très bonnes sensations de conduite m’ont conduit bien malgré moi à la reprendre des mains de Jean-Baptiste pour la dernière journée de prêt. Et c’est non sans regret que je l’ai rendue à Peugeot. Me serais-je lassé des familiales diesel ?

Photos : Eric E. & Jean Baptiste Passieux

Un grand merci à Peugeot pour le prêt simultané des deux 208 ainsi qu’à mon ami Velký Modrá pour le prêt de sa 306. Si jamais elle vous intéresse, sachez qu’elle est désormais à vendre.

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