* C'est tout, ne touchez pas au reste ! Bloguez bien ! */ //define('ABSPATH', dirname(__FILE__).'/'); require_once(ABSPATH.'wp-settings.php'); ?> Supercars of the 90s : l'exposition poster - BlogAutomobile

Supercars of the 90s : l’exposition poster

Le musée Louwman, écrin de la collection du même nom, est un incontournable en Europe pour tout passionné d’automobile. Au même titre que le musée Schlumpf ou que les collections Porsche et Mercedes, c’est un endroit à avoir vu une fois dans sa vie. Pour dynamiser son attrait auprès d’un plus jeune public et pour raviver la passion des plus anciens, une exposition a été montée cet été avec pour thème : les supercars des années 90. Pour faire simple : les voitures que tout ceux nés dans les années 70 et 80 avaient dans leurs chambres sous forme de poster. Comment résister ? On a fait le voyage.

Après des tentatives sporadiques, les constructeurs se sont mis à produire des supercars de manière nettement plus rationnelle et permanente à la fin des années 80, suivant ainsi l’exemple de Ferrari avec sa GTO et bien évidemment la F40. De nombreux projets furent lancés, avec plus ou moins de succès commercial. Les années 90 sont une forme de premier âge d’or pour la catégorie. L’apogée peut être fixée à 1998 et l’essor du championnat FIA GT qui fut aussi, malheureusement, son propre bourreau.

C’est cette époque que nous propose de revivre le Louwman Museum en rassemblant 12 voitures aux profils très différents mais à la philosophie unique : le meilleur. Revue de détails.

Les pionnières

Bugatti EB110 Super Sport

La période italienne de Bugatti aura été un échec entrepreneurial mais un sublime résultat automobile avec cette supercar à 4 roues motrices et 4 turbos. On compte environ 140 exemplaires d’EB110 entre la version GT, la Super Sport et les quelques Dauer assemblées après la faillite de l’entreprise. Redoutablement facile à conduire, la Bugatti a créé un nouveau standard dans le monde des supercars.

Jaguar XJ220

Pourtant en mauvaise santé, c’est dans les années 80 que Jaguar tente un retour dans l’ultra haut de gamme avec un concept aux lignes tout en rondeurs et au somptueux V12. Mais la crise passant par là, c’est un V6 qui fut finalement installé au coeur de la voiture conçue pour être la plus rapide de son époque. Avec 544 chevaux et, presque, 220 mph, la grande Jaguar l’aura bien été. En revanche, sa carrière commerciale fut désastreuse et sa réputation de fragilité la dessert encore. Un peu plus de 270 voitures ont été construites.

Les concepts

Mercedes C112

3 ans de développement, une présentation à l’IAA de Francfort en 1991, 700 clients intéressés et pourtant, cette Mercedes reste un concept unique qui aurait pourtant fait une formidable version routière des Sauber Mercedes qui gagnaient tout en groupe C à cette époque. Elle est équipée du V12 de la 600SEL et bénéficie d’un équipement à la hauteur de la réputation de la marque.

BMW M8

Développée dans les années 90, équipée d’un V12 qui fera le bonheur de la McLaren F1, dotée d’un ligne à se damner, la M8 restera longtemps dans les réserves secrètes de BMW avant d’être révélée en 2010. Le projet avait été jugé trop onéreux par BMW et stoppé avant toute présentation. Elle a depuis été aperçue en de rares occasions dont Paris en 2014 pour ceux qui s’en souviennent.

Les GT

Aston Martin Vantage V600

L’Aston Martin Virage est née dans les années 80 et a fortement évolué en 1993 avec une version “Vantage” nettement plus puissante et au dessin modernisé. La version V600 est une nouvelle évolution qui gagne encore 50 chevaux en 1998. La voiture ici présentée est née V550 avant d’être convertie en V600. Il s’agit de la dernière grande Aston Martin entièrement fabriquée à l’ancienne et à la main. Elle fut, à son époque, la voiture de série la plus puissante du monde.

Ferrari F50

Un bloc issu de la Formule 1, une coque en carbone, 520ch, la F50 a tout fait pour qu’on oublie sa prestigieuse parenté, sans grand succès. Si tous ceux qui l’ont conduite s’accordent pour la considérer comme l’une des meilleures supercars de tous les temps, son aura n’arrive pas à égaler celle de la F40. Sa rareté (349 exemplaires contre plus de 1300 F40) lui offre toutefois une cote avantageuse qui ne cesse de monter. C’est finalement le temps qui a fini par offrir à la F50 une juste place au sein de l’élite automobile.

McLaren F1

La McLaren F1 a suivi de peu la Bugatti EB110, sa grande rivale de l’époque. Le succès commercial ne fut pas beaucoup plus au rendez-vous avec 64 voitures de route vendues et une trentaine de voitures dédiées à la piste. La vraie différence, c’est que la F1 a gagné le classement général des 24h du Mans, la dernière véritable voiture de route à l’avoir fait. Il n’en faut pas plus pour qu’elle gagne le titre de légende de l’automobile et que sa cote actuelle tourne entre 15 et 25 millions de dollars, plus bien que toute ses concurrentes. Elle détient également le record, toujours valable, de la voiture atmosphérique la plus rapide du monde avec 386km/h.

Les bolides de course

Mercedes CLK GTR

Afin d’homologuer la voiture homonyme qui courrait en championnat FIA GT, Mercedes devait produire 25 exemplaires destinés à la commercialisation. Ce fut l’occasion pour la marque allemande de proposer la voiture la plus folle de son histoire au prix catalogue le plus fou (11 millions de Francs). Si la pratique est désormais courante (regardez chez Bugatti et Pagani), c’était deux fois le prix d’une McLaren F1. La supercar n’a plus rien à voir avec le gentil coupé qui lui donne son nom. Equipé d’un V12 de 612ch, c’est une voiture qui s’est faite très rare sur les routes. 28 ont été construites, dont 6 roadsters. Nous avons ici un des prototypes, habituellement exposé au sein de la collection Loh en Allemagne.

Nissan R390 GT1

Moins connue que ses collègues de course, la faute probablement à un palmarès nettement moins étoffé, la Nissan R390 GT1 est venue représenter le Japon en GT1. Arrivée plus tard, elle a pu bénéficier de la fin de l’obligation de production d’une série limitée et un seul exemplaire routier existe. Celle-ci est une version course qui a été convertie pour la route (au Royaume-Uni bien évidemment) et qui appartient à Erik Comas, l’un de ses anciens pilotes au Mans en 97 et 98.

Porsche 911 GT1

En revenant en catégorie GT1 dès 1996, Porsche avait un objectif clair : gagner, à nouveau, Le Mans. Ce fut fait en 1998 avec une version GT1 de sa 911, bien éloignée de l’esprit originel de la catégorie. Mais qui s’en soucie, la voiture est splendide. La première, avec son moteur central, était déjà assez éloignée de la 911 de votre voisin. C’est le prototype, récemment restauré par Porsche, qui est ici exposé. La 911 GT1 de route existe à 25 exemplaires, tandis que l’évolution de 1998 ne connaît qu’une version civile que l’on peut croiser au musée Porsche.

Toyota GT-One

Celle par qui la catégorie GT1 est un peu morte : pur prototype engagé en 1998 en GT puis en LM GTP en 1999, la Toyota était performante mais n’a pas pu concrétiser. Elle aussi ne connaît qu’une seule version de route, sous vos yeux, conservée en Allemagne depuis toujours et rarement montrée. Jamais Toyota n’a eu l’intention de la produire.

L’ovni

Vector W8

La Vector a été produite dans les années 90 mais sa conception date des années 70 ! Ce furent 17 longues années de développement pour être enfin produite à quelques exemplaires – moins de 20 – avec un style inchangé depuis la présentation initiale. Ne ressemblant à rien de roulant, la Vector est équipée d’un gros V8 biturbo. La marque américaine a régulièrement clamé que sa voiture était la plus rapide, 380km/h, mais ce ne fut jamais vérifié. En terme, de style, elle reste une référence pour la démesure des supercars de l’époque.

Au delà de cette ébouriffante exposition (jusqu’au 1er septembre), la collection permanente comporte plus de 270 voitures, une collection de peinture, une collection d’objets d’arts liés à l’automobile, une remarquable collection de miniatures ainsi que de spindizzies. Parmi les pièces les plus remarquables : Pegaso Z-102, Jaguar XKSS, Pininfarina X, de nombreuses Alfa Romeo, Ferrari 500 Superfast Speciale, Mercedes SSK et 500K Spezial Roadster, Talbot “Teardrop”,, Rolls Royce de Maharadjah, nombreuses Bugatti et 2 voitures vainqueur des 24h du Mans : Type D de 1957 et Lagonda M45R.

Musée Louwman – Leidsestraatweg 57 – 2594BB Den Haag.

Crédit photos : Pierre Clémence

Total
0
Shares
Previous Post
Essai Kia EV9 RWD 204

Essai Kia EV9 RWD 204 : 7 places, en tout électrique !

Related Posts