… la FIOM et c’était d’ailleurs prévisible ! Federmeccanica et les syndicats Fim, Fismic Uglm et Uilm ont signé le nouveau protocole qui met en place plus de flexibilité dans le travail et des hausses de salaire pour compenser les heures supplémentaires travaillées (jusqu’à 300-400€/mois) et 120 heures supplémentaires/an. Sergio Marchionne a pris plaisir à annoncer l’affaire à Pomigliano d’Arco pour le lancement de la Nuova Panda.
Ce nouveaux contrat de travail et cette nouvelle convention mise en place au sein du groupe Fiat concerne quelques 86.000 employés du constructeur turinois répartis sur 65 sites de production. Ce nouveau contrat permet une plus grande flexibilité dans la gestion du temps de travail, la rotation des équipes de production et donc la gestion de la production et des stocks du constructeur.
Ce nouveau contrat Fiat s’ajoute pour l’instant sous la forme d’un avenant aux contrats de travail déjà en place puis il le remplacera progressivement à parti de l’an prochain dans tous les dossiers des salariés du groupe Fiat. “Cette mise en place est un tournant dans l’histoire de la production industrielle chez Fiat” mais c’est aussi un tournant dans mise en place des conventions collectives par secteur ou au niveau national car ce nouveau contrat ouvre la porte aux accords d’entreprise, à la fin des accords sociaux, salariaux nationaux et certains syndicats dont la FIOM craignent une contagion à tous les secteurs économiques du pays ce qui, selon certains syndicalistes, est le premier signe important d’un retour en arrière au niveau social et salarial puisque le patronat pourra désormais faire encore un peu plus comme il veut dans les entreprises. Un bien ou un mal ? Difficile à dire pour l’instant mais on peut au minimum espérer que cela aide Fiat à se sortir de la passe pas évidente dans laquelle se trouve le constructeur turinois.
Via LaRepubblica.it, Motori.it.