Elles seront les stars du stand Kia au prochain de Salon de Genève, mais nous avons déjà pu les approcher : découvrez avec nous le Niro et l’Optima SW !
Parle-nous un peu de l’Optima SW…
A vos ordres chef. Vous n’êtes pas sans connaître l’Optima, la grande berline de la marque (l’essai de la version hybride, c’est par ici). Avec l’arrivée de la nouvelle version de ce modèle, Kia a décidé d’ajouter une version break à sa gamme. Le résultat ? Même s’il n’est -évidemment- pas aussi réussi que le concept Sportspace de l’année dernière, force est de constater que la voiture finale possède un certain charisme. Les lignes sont étirées, dynamiques, la face avant est attrayante tandis que l’arrière, beaucoup plus horizontal, assoit la voiture, même si les plus grands tatillons pourront reprocher aux feux arrières de manquer d’un peu de finesse. Côté dimensions, l’Optima SW est aussi longue (4,85m) et large (1,86m) que la berline, mais gagne 5 mm en hauteur, à 1,47m, pour profiter au coffre et à l’habitabilité générale.
Du côté de l’habitacle, rien de change par rapport à la berline. On retrouve donc une planche de bord très sérieuse, très austère, avec un écran de 7 ou 8 pouces (selon les versions) trônant en son sommet. Notons que ledit écran supporte Android Auto & Apple CarPlay, et c’est une bonne chose. On retrouve le système de chargement de téléphone par induction déjà vu sur le Sportage, tandis que Kia fait confiance à Harman Kardon pour la sono. En termes de praticité, l’Optima SW clame un volume de coffre de 553 litres, soit 48 litres de plus que la berline. C’est pas mal, mais moins que la Talisman Estate (572 l), sans parler des pharaoniques Passat SW (650 l) & Superb Combi (660 l). L’habitabilité, elle, est royale, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière, aussi bien au niveau de la tête que des jambes.
Si les tarifs ne sont pas encore dévoilés, on sait que le break Kia reprendra les mêmes moteurs que l’Optima berline, soit un 1.7l diesel de 141 ch & 340 Nm de couple à accoupler, au choix, avec une BVM6 ou une automatique à double embrayage ; et deux essence, un 2.0 litres CVVL de 163 ch et un autre, plus sportif, de 245ch, uniquement réservé à la version GT. Une version hybride rechargeable, dévoilée il y a peu sur l’Optima berline, arrivera plus tard. Et rendez-vous au 4° trimestre 2016 pour la voir débarquer en concession !
Bon en fait je suis plus crossover. Du coup qu’est-ce qu’il vaut ce Niro ?
Bon, le Niro, c’est pas la première fois qu’on en parle : vous pouvez retrouver tous les détails en cliquant ici. Pour les flemmards, c’est un crossover de 4,35m de long qui a cette particularité d’être uniquement proposé en hybride, associant un 4 cylindre essence de 105ch à un moteur électrique de 43ch, le tout relié aux roues via une boîte à double embrayage (amen, pas de CVT). Si l’ensemble n’est pas encore finalisé, les ingénieurs de la marque se fixent comme objectif de rester sous la barre des 89g de CO2/km. Côté style, il en jette. Il est large (1,8m) et bien posé sur ses roues, tandis que la face avant, avec la fameuse calandre Tiger Nose, semble vouloir en découdre. Seul l’arrière me déçoit, manquant à mon goût de finesse.
Quant à l’intérieur…bof aussi. Le dessin de la planche de bord manque quand même un peu d’originalité, même si les placages blancs et la sellerie claire égayent l’ensemble. Sur cet exemplaire de présérie, aucun défaut de qualité n’est à relever, et les officiels de la marque indiquent que des modifications seront encore apportées d’ici la mise en vente. L’habitabilité ne pose pas non plus de souci, que ce soit au niveau de l’habitacle que du coffre, qui annonce 421 litres de capacité. A noter que la version hybride rechargeable, attendue pour l’année prochaine, disposera des mêmes cotes d’habitabilité grâce à une plateforme spécifique, uniquement dédiée aux véhicules hybrides.
Côté conduite, Kia parle d’un silence en toute circonstance, même moteur essence en marche, de vibrations quasi-inexistantes et d’un frein au toucher naturel (habituel point noir des hybrides), tandis que la marque assure avoir travaillé les aptitudes dynamiques de la bête. Mais pour ça, il faudra l’essayer ! Le Niro arrivera en concession à la fin du troisième trimestre 2016.
Crédits photos : Jean-Baptiste Passieux, Kia.