Après la pistarde et la limousine, place à la supercar ! Et dans ce registre, la grande Lamborghini est peut-être la plus emblématique, elle n’est pas en série limitée, elle. Alors on s’est penché sur son cas pour vous concocter une configuration aux petits oignons.
C’est à nouveau Pierre qui ouvre la danse.
“A nouveau, mon penchant pour les configurations ayant un écho historique va se retrouver sur l’Aventador S. Ce Viola 30 est tout simplement la couleur emblématique d’une des plus belles Lamborghini de tous les temps, la Diablo SE 30, 150 exemplaires qui célébraient l’anniversaire de la marque au taureau. Pourtant à la gamme depuis, on ne la retrouve que trop rarement sur les voitures actuelles. Pourtant, une Lamborghini, c’est vraiment pas fait pour être blanc ou gris ! On doit être vu (ou alors, on n’a pas tout compris au concept de la marque).”
“Je maintiens mon choix : pas de carbone apparent sur la carrosserie. C’est plus m’as-tu-vu qu’autre chose. Et bien évidemment, des jantes grises qui cachent des étriers très contrastants, jaunes. Le capot moteur est transparent, laissant ici observer l’un des derniers V12 de la production et quelques pièces que j’ai la coquetterie de carboner cette fois.”
“A l’intérieur, je sors du sempiternel noir / alcantara pour une sellerie bi-ton de marrons : Marrone Elpis et Terra Emilia avec coutures inversées. Le reste de l’habitacle est entièrement tendu de cuir. Ma supercar sera une vraie GT !”
Que nous a concocté Jean-Baptiste ?
“Complètement d’accord avec Pierre : une Lamborghini, ça doit péter, ça doit choquer, ça doit laisser le moindre passant bouche bée. Mais j’ai choisi pour mon Avantador une livrée bien plus contemporaine que la sienne avec un Verde Scandal qui tombe à pic. Un vert fluo, tirant sur le Pantone “Gilet Jaune”, absolument fantastique, terriblement choquant.”
“J’ai également opté pour des jantes en titane, permettant de faire bien ressortir les monstrueux étriers…verts, bien entendu. Le capot moteur, lui, est vitré, afin que le V12 soit visible de tous.”
“Vous l’aurez sûrement remarqué : “mon” Aventador S est un roadster, histoire de profiter à fond du rugissement du moteur. C’est donc les cheveux à l’air qu’on prend place dans un habitacle tendu d’Alcantara. J’avais d’abord opté pour une sellerie quasi intégralement recouverte d’un Alcantara vert pétant, mais le peu de bon goût qu’il me reste a préféré opter pour un sellerie noire avec, pour seul clin d’œil à l’extérieur, des surpiqûres vertes. Ah, et le carbone n’est toujours pas de la partie. Je n’ai jamais totalement adhéré à l’esthétique de ce matériau…”