Rude année que 2009 pour la firme de Sant’Agata Bolognèse car on a appris que la marque italienne du groupe VW avait vu chuter ses ventes de 37.7% soit un volume de vente de 1515 voitures l’an passé contre 2430 l’année précédente.
Difficile année que Lamborghini a plus mal négocié que la firme de Maranello qui est largement moins impactée par l’effet de la crise sur le marché du luxe et des voitures de sport. la marque au taureau paye aussi la chute très importante du marché US qui représente presque la moitié des ventes de la l’entrprise. Ainsi le C.A de Lamborghini a chuté de 197.8 millions d’euros pour s’établir l’an passé à seulement 281 millions contre près de 479 ( 478.8 M d’euros exactement ) un an plus tôt.
Du coté de Lamborghini on a réduit la voilure du coté de la production, des livraisons à client et les employés travaillent toujours en “short week” de 4 jours afin de ne pas “surproduire” des autos qui risquent de rester en stock et donc de couter de l’argent ! malgré cette difficile passe, la direction de la firme continuer de dire qu’elle investi et investira dans des modèles futurs, qu’elle va développer son réseau de distribution et enfin qu’elle va s’implanter dans pays et sur des marchés où elle n’est pas encore présente. Ces futurs investissements et partenariats seront réalisés sur des fonds propres et non des emprunts, preuve que la marque dispose encore de liquidités qui lui sont nécessaires pour survivre et se développer notamment via le service de R&D qui a vu son budget augmenter de 32% en 2009. L’autre raison qu’avance la direction de la marque pour cette importante chute des ventes, c’est que la firme au taureau n’est pas le premier choix des acheteurs de supercars qui regardent d’abord du coté de Ferrari et de Porsche. Cette dernière raison, quoiqu’un peu futile et difficilement estimable, tient aussi au fait que les Lamborghini sont des autos plus “people”, plus parvenus et donc plus touchées par la crise des “riches”, des traders, des investisseurs ou des stars eux aussi mis au tapis par les effets de la crise financière ( ca devrait aller mieux en 2010 car les financiers et les spéculateurs se sont déjà refaits la cerise ! ) alors que du coté de Porsche ou de Ferrari, il y a beaucoup plus de passion et un fond de clientèle bien assis sur son argent et ses envies.
Espérons seulement que ces difficultés économiques et financières ne seront pas un frein au développement de la Jota et de la remplaçante de la Gallardo. D’ailleurs je reste persuadé qu’une petite Lamborghini est nécessaire à l’évolution de la marque qui doit aller chercher sa légitimité ailleurs que dans l’histoire de la compétition automobile.
Ci dessous quelques projets pour Lamborghini…
Via Lamborghini.