Le tribunal de commerce de Niort a mis hier sa décision en délibéré au jeudi 14 mai prochain puisque le ministère public a demandé l’irrecevabilité des offres faites par les repreneurs potentiels de Mia Electric.
Le procureur de la République a invoqué des raisons de procédure pour réclamer l’irrecevabilité de trois des quatre offres sachant que le quatrième dossier présenté en dernière minute par la société NSD2 (Network Strategy Distribution Development) de Michel Albrand a été définitivement rejeté.
Durant ce nouvel épisode judiciaire, le tribunal a entendu les trois derniers candidats restant en course pour la reprise de la société de Cerizay.
Ont donc été entendus :
– Le projet du consortium “Mia Génération” qui regroupe le fabricant de batteries Kokam, groupe allemand Magum Pyrex qui produit des batteries à hydrogène et la société française FSB Holding spécialisée dans l’énergie solaire et la fabrication de batteries pour Fulmen.
– La société 4H Holding soutenue par les moyens financiers du cheikh Hamad, qui a déjà investi dans le rachat de Lumeneo, également liquidée il y a 6 mois et qui “produisait” également des voitures électriques en Alsace.
– Le fabricant de batterie E4V qui était le fournisseur des batteries qui équipaient les Mia jusqu’en fin 2013.
Si l’on en croit les propos de Christophe Klein, délégué CFE-CGC représentant les salariés, seule l’offre faite par le consortium “Mia Génération” mené par Georges Dao est “satisfaisante car elle conserverait une partie des salariés du site industriel des Deux Sèvres (76 emplois seraient préservés avec ce plan sur les plus de 200 personnes employées par Mia Electric) alors que les autres projets se limiteraient à seulement quelques uns si ce n’est aucun !
C’est donc dans 6 jours que nous saurons ce qu’il advient de Mia Electric qui est quand même en très délicate situation pour envisager avec sérénité son avenir.
Via Reuters, LeNouvelObs.