Celle que l’on appelait Kayou se dévoile aujourd’hui et se nommera finalement Kwid. Cette nouvelle citadine baroudeuse arrivera en Inde très prochainement. Mais Kwid d’une commercialisation chez nous ?
Hibou, chou, genou… Kwid ! Eh oui, il semblerait que Renault ait écouté les Français railleurs qui ont fustigé le patronyme Kayou. À moins que le Losange n’ait tout simplement souhaité faire un clin d’œil au concept Kwid présenté au salon de New Delhi l’année dernière. Rappelez-vous, c’est cette étude de style haute en couleur accompagnée d’un drone destiné à assister le conducteur dans ses déplacements.
Exceptées ses velléités baroudeuses, la Renault Kwid de production n’a aucun point commun avec le concept. Son style se montre ainsi foncièrement diffèrent et s’apparente plutôt à celui des modèles Dacia. Et pour cause : la Kwid est avant tout destinée aux marchés émergents, là où les véhicules de la marque roumaine sont badgés Renault. Néanmoins, la poupe n’est pas sans rappeler celle des Clio et Captur.
À l’avant, on ne sera pas surpris de retrouver des airs de Duster. Vous allez peut-être gentiment m’inviter à aller consulter un ophtalmo, mais son museau m’évoque également le mufle du duo BMW X5/X6. Mais si ! Regardez bien le « X » formé par le bouclier et les nervures sur le capot. Ça ne vous rappelle pas les SUV made in Munich ? Bon, je vous l’accorde, la Renault Kwid n’a pas vraiment le même gabarit qu’un X5. Avec 3,68 m de long et 1,58 m de large, elle se rapproche plus d’une Twingo III (3,59 m et 1,65 m).
L’habitacle de la Renault Kwid fait dans la simplicité sans pour autant tirer une croix sur la technologie. Il embarque en effet le système Media-Nav qui s’accompagne d’un écran 7 pouces et de la connectivité Bluetooth.
Les motorisations et la grille tarifaire détaillée n’ont pas encore été dévoilées. Pour le moment, on sait simplement que la Renault Kwid sera commercialisée en Inde au second semestre 2015 à des tarifs compris entre 3 et 4 lakhs, soit entre 4 200 et 5 600 euros environ. Le Losange s’est bien gardé de dire si elle débarquera un jour en Europe frappée du logo Dacia. Mais vu l’engouement du marché pour les petits crossovers, on imagine que les responsables de Renault sont loin d’écarter cette possibilité.