A mi-chemin entre Checkpoint Charlie et le musée “Topographie des Terreurs”, situé en lieu et place de l’ancien siège de la Gestapo, est installé un espace singulier, que l’on ne trouve nulle part ailleurs qu’à Berlin : le Trabi World. Il s’agit d’un espace entièrement consacré au culte de la Trabant, la célèbre voiture de la RDA à la carrosserie en Duroplast.
Trabi World, c’est un musée, avec une boutique de miniatures pléthorique, de toutes tailles, toutes carrosseries, toutes couleurs, sans omettre les goodies habituels (la Trabi en forme de gomme, les cartes postale du Mur, etc.). C’est également un bar, mais c’est surtout une équipe de passionnés qui proposent aux touristes des voyages de une à deux heures en Trabant, contre 30 à 89 euros par trajet ; une petite collation ainsi qu’un morceau du Mur de Berlin sont offerts à l’issu du voyage.
Vous choisissez la Trabant qui vous sied le mieux, il y en a de tout types : originale, break, cabriolet, version militaire, ou dans des décorations plus ou moins réussies… Le moteur est de toute façon le même, ce qui reste un pied d’égalité pour le conducteur qui a autant de chances que les autres de tomber… en panne, bien-sûr !
Pour y aller, c’est à côté du Ballon du journal “Die Welt”, au coin de Wilhelmstrasse et Zimmerstrasse. La ligne 6 du U-Bahn station Kochstrasse vous mène également. Pour plus de renseignement, visitez le site du “Trabi Safari”.
Terminons cette brève touristique par quelques autres clichés de Trabant. Les deux premiers sont ceux d’une 601, le break, magnifiquement conservé, et photographié près de l’Île aux Musées ; la troisième vignette est celle de la Trabant exposée au Musée Historique Allemand, sur Unter den Linden : elle y symbolise l’histoire de la RDA, avec d’autres pièces, et fait face… à une Coccinelle, incarnation de la RFA ! Ce ne sont d’ailleurs pas les seuls véhicules exposés dans ce musée, puisque quelques “ancêtres” du début du XXème siècle y sont présentées ; au-delà, c’est un musée incontournable de toute visite à Berlin !
Crédit Photographique : François M.