Bentley Continental GT Convertible : le bonheur c’est possible

L’été s’ra beau, l’été s’ra chaud. Au volant d’ma Bentley Cabrio ! (air connu)

Cela fait parfois plaisir de voir apparaître certains communiqués de presse en ces temps de disette et de monotonie. Tenez, par exemple une nouvelle Bentley cabriolet un lundi de novembre gris comme un jour sans apéro, ça a de quoi égayer au premier regard ! Et c’est vrai qu’elle est bien jolie et que l’identification marche à fond. N’est ce pas que vous vous imaginez à son volant, dévorant la route à 80 km/h maxi en esquivant d’un simple coup de volant les barrages routiers du moment ?

Bentley a donc très bien fait les choses pour cette version découvrable. Le coupé, révélé à l’été 2017, a été démuni de son toit de fort belle manière. Le nouveau couvre chef, fidèle à la toile, ne défigure pas la ligne racée, et va même la transformer pour apporter un petit soupçon de sportivité supplémentaire. Les roues avant sont avancées de 135 mm par rapport au coupé, pour mieux l’asseoir visuellement. En dehors de cela, le dessin de la Continental GT reste identique, je vous renvoie donc à cet article.

La capote en tissu peut se déployer ou se rabattre en 19 secondes seulement, tout en roulant à 50 km/h. Sept coloris sont disponibles (à Paris, seul le noir devrait être validé par la municipalité), dont une capote en tweed authentique. So british…. Pour les esprits aventureux souhaitant conduire décapoté en plein hiver, les nouveaux sièges électriques chauffants à 20 réglages sont équipés d’un chauffe nuque.

Sous le capot, le superlatif W12 biturbo de 635 ch et 900 Nm de couple est la seule proposition disponible. Le V8 plus raisonnable et à peine plus ecolo-compatible arrivera peut être plus tard. Le Convertible cache pourtant une nouveauté intéressante : la boîte automatique à convertisseur cède la place à un élément à 8 rapports et double embrayage bien plus moderne, emprunté au germain cousin Porsche, qui en équipe sa Panamera. La transmission intégrale reste de mise pour atteindre les 333 km/h en pointe, ou les 100 km/h en seulement 3,8 secondes. Impressionnant pour un cabriolet de 2 400 kg, n’est-il pas ?

Si d’aventure Jean-Claude-de-la-compta et vous-même gagnez à la loterie ensemble, vous aurez tout loisir de ne pas avoir la même voiture : 17 couleurs de base, plus de 70 en option, 7 couleurs de capote, trois type de jantes 15 couleurs de tapis ou 15 types de cuir sont à votre disposition. Si malgré ce choix pléthorique Jean-Claude a la même, c’est qu’il le fait exprès, le gougnafier !

Le prix, la consommation, le malus écologique, toutes ces choses importent peu. Nous n’en parlerons donc pas. Et cela tombe d’autant mieux que Bentley n’a pas communiqué ces informations (sauf la consommation : 12,4 l/100  suivant la norme NDEC). Mais Bentley fait bien les choses : les livraisons commenceront au printemps 2019, le temps sera, je l’espère, bien plus clément qu’aujourd’hui !

Crédits photo : Bentley

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