Essai Mini John Cooper Works : 231 ch de pur plaisir !

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JCW, pour John Cooper Works, trois lettres qui font trembler les sportives. C’est comme cela que l’on pourrait présenter cette Mini. Depuis 2014 et la commercialisation de cette nouvelle version de Mini type F56, on attendait la version JCW avec beaucoup d’impatience. Il y a quelques jours, nous avons eu la chance, Gonzague et moi, d’en prendre le volant. Avec ses 231 chevaux, on a pu voir ce qu’elle valait et si elle n’usurpait pas son nom. Au travers d’une petite journée à Reims et d’un week-end dans le Nord de la France, nous allons partager avec vous nos ressentis sur cette bombinette.

Notre version d’essai était revêtue d’une superbe robe nommée « Rebel Green ». Bien qu’un peu trop sombre, elle apporte une certaine classe anglaise à cette auto. Ce vert très british, est associé à 2 bandes noires entourée de liserés rouges « Chili Red ». Couleur que l’on retrouve sur le toit, le becquet arrière  spécifique ainsi que sur les rétroviseurs et sur le bas de la calandre. La version John Cooper Works de la Mini a un style bien spécifique par rapport à celui de la One, version de base, ou de la S, version vitaminée. Le bouclier un poil trop proéminent à mon goût adopte un caractère bien affirmé avec des entrées d’air un peu partout. Le capot moteur est lui doté d’une bouche d’aération qui est… bouchée, dommage ! On retrouve également des bas de caisse spécifique et des inserts JCW sur les ailes avants nommés par Mini « Side Scutle John Cooper Works ».

Coté performance, la Mini John Cooper Works est dotée d’étriers 4 pistons siglés JCW, qui, je vous le dis tout de suite, ne sont pas de trop pour freiner la fougue de la bombinette. Au centre du pare-choc arrière, on retrouve deux sorties d’échappements biseautées John Cooper Works, alors que, collée à la route, la petite bombe est chaussée de quatre superbes jantes 18 pouces du plus bel effet mais apparement sensibles aux trottoirs, à cause de leur profil un poil trop bombé. Enfin, cette version puissante de la Mini 2015 est doté de série de projecteurs Full LED.

À l’intérieur, on retrouve l’univers Mini, avec des ronds partout. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, il faut avouer que c’est original et que c’est la seule voiture de la production actuelle à se présenter de la sorte. C’est plutôt un bon point pour ma part ! Installé dans les sièges baquets sport en alcantara noir et rouge on est très bien maintenu et on ressent, malgré la rigidité, un confort plutôt appréciable. En face de soi, on retrouve au centre le compteur de vitesse et sur la gauche le compte-tours, allant respectivement jusqu’à 260 km/h et 6 500 trs/min en restant hors zone rouge (ça me change de mon diesel quotidien). Autant dire que l’on a tout de suite envie d’appuyer à fond sur le pédalier en aluminium ! 

Le volant est lui gainé de cuir et siglé John Cooper Works. Il tient parfaitement en main et permet une direction ultra précise, un vrai régal ! Au dessus du volant, on retrouve le module de vision tête-haute très complet, qui regroupe non seulement la vitesse mais aussi le GPS, avec indication des intersections et des limitations de vitesse. On peut grâce à ce module tête haute gérer le changement de la musique/stations radio sans lâcher la route du regard. Un pack à 1050 €.

Au centre du tableau de bord, on retrouve le rond central qui est une tradition depuis la première Mini de l’ère BMW. Au début, il regroupait le compteur de vitesse et le GPS. Mais le compteur étant revenu derrière le volant, aujourd’hui il accueille le système multimédia/GPS avec un grand écran, qui n’est pas sans rappeler le système de la maison mère munichoise, une option à 1900 € nommée “Pack Connected XL”. Autour de celui-ci, on trouve un cercle de LED personnalisable de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, du rouge quand on est d’humeur sportive, au vert quand on veut se la jouer écolo. En dessous, on retrouve le combiné de climatisation et les commutateurs ESP, vision tête-haute ou encore du stop & start. Ces derniers sont digne des interrupteurs on/off que l’on retrouve dans l’aviation.

Niveau sonorisation, même si ce n’est pas LA chose principale que l’on recherche dans une voiture sportive, notre exemplaire était doté d’un système Hi-Fi Harman Kardon qui compte pas moins de douze haut-parleurs disséminés un peu partout dans la voiture.

Du coté passager, on dispose d’une boite à gant minimale en bas et d’un rangement guère plus grand sur le dessus. Pour continuer dans la partie pratique, les portes accueillent des vides poches et le tunnel central accueille lui deux portes-gobelets à l’avant et un l’arrière. Entre ces rangements, on retrouve le “Mini Touch Controller” qui, si vous êtes amateur de BMW, ne devrait pas trop vous dépayser. Pour ce qui est de la boîte de vitesse, nous disposions de la boîte automatique à 6 rapports avec palettes au volant, une boite technologiquement dépassée mais nous y reviendrons… L’intérieur respire le sport et on est happé par cet univers unique en son genre !

La voiture dispose de 3 modes de conduite :

  • Le mode Green, qui permet de devenir écolo. La consommation du véhicule descend alors aux alentours de 6/7 litres en ville (un peu moins de 6 litres sur autoroute). Dans ce mode, la boite automatique passe les rapports à 1500 trs/min et on s’ennuie un peu, mais on préserve son porte-monnaie et l’on dispose d’un confort presque normal, grâce à une suspension pilotée, nommée “Suspension Selectdrive”, qui adoucit au maximum les défauts de la route. On n’est pas à bord d’une Classe S, mais c’est tout de même appréciable sur une voiture chaussée en 18 pouces.
  • Le mode Mid, qui est un mode de conduite normal. La voiture est beaucoup plus joueuse qu’en Green, mais on sent qu’elle peut encore plus se lâcher et c’est ce qu’on découvre en enclenchant le mode suivant.
  • Le mode Sport arrive enfin ! Et là, la voiture se dévergonde, la suspension passe en mode “dur comme du béton”, elle se soude à la route, la direction est plus précise qu’un sniper et l’échappement fait plus de bruit qu’un bébé qui ne fait pas ses nuits ! On est à bord d’une bombe, qui ne demande qu’une chose : que le conducteur la pilote, qu’il appuie à fond sur la pédale de droite et que les virages qui se présentent ne soit formés que de S ! Il est vrai que depuis les premières Mini, il y a une règle que toutes ces petites bombinettes doivent suivre : “Tu devras te conduire comme un kart !”. Cette dernière n’y déroge pas, elle est rivée au sol.

Comme c’est une sportive et que le meilleur moyen de parler d’une sportive c’est d’en décrire la conduite, je vais vous raconter un peu mon expérience à son volant lors d’une journée passée entre Paris et Reims :

Le jour se lève, il est 6 h du matin et je suis déjà prêt pour conduire la bête en direction de Reims. Mais avant tout ça je dois traverser Paris pour récupérer un ami. Bref, je vais donc aujourd’hui savoir ce que cette petite voiture a dans le ventre car lors des jours précédents, je n’ai pas vraiment eu encore l’occasion de la tester hors de la ville. Je sais déjà qu’à Paris, elle se débrouille vraiment bien en se jouant des difficultés du quotidien grâce à sa taille réduite et à sa puissance très rapidement disponible (dès 1250 trs/min). Il me faut donc savoir si sur des routes plus escarpées cette petite voiture sait faire ses preuves…

Je commence donc la route par une traversée de Paris sur les pavés parisien en mode green, car malgré l’heure crépusculaire, la ville n’est pas vide et je ne peux me faire plaisir. J’aurais pu enclencher le mode sport et réveiller tout le monde grâce à son échappement, mais je reste sage et me réveille en douceur. Arrivé chez mon ami, je le récupère et prend la route direction Reims par l’autoroute ! Le premier péage arrive très vite et la folie qui me caractérise prend le dessus sur ma raison (chose qui arrive souvent dans la JCW), j’enclenche alors le mode sport et passe la boite de vitesse en mode séquentiel, pour pouvoir jouer avec les palettes au volant.

À peine le ticket récupéré, je me retrouve directement catapulté au fond de mon siège et j’atteins très vite des vitesses inavouables dans un tonnerre d’échappement à chaque passage de rapport. Le bruit du 4 cylindres bi-turbo de 2,0 L de cylindrée développant 231 ch est omniprésent à l’intérieur et encore bien plus à l’extérieur grâce à un échappement très travaillé, un vrai régal pour les oreilles ! À ces vitesses, la Mini se comporte très sainement et c’est assez impressionnant pour une “petite” voiture. La seule petite chose qui vient troubler la quiétude d’une conduite rapide sur autoroute étant le bruit du vent, des infiltrations d’air étant présentes…

Arrivé vers Reims, je me dirige vers le cultissime Circuit de Gueux situé sur la D27. Tout le monde y a accès très simplement et l’ambiance est parfaite pour les photos d’une sportive comme la JCW ! Je me place du côté des stands pour commencer les prises de vue. Avec Julien, mon acolyte de la journée, nous nous baladons à l’intérieur des stands pour donner une ambiance authentique aux clichés avec un contraste parfait entre l’âge du circuit, presque 90 ans, et celui de la toute nouvelle version de la Mini JCW.

On reprend ensuite la route pour le quartier industriel de Reims, que je connais bien pour y avoir pris en photo le Nissan 370Z Nismo, que Jean Baptiste avait eu à l’essai il y a presque 2 ans. Nous nous retrouvons au bord de l’eau entre Reims et Saint-Brice-Courcelles, pour réaliser des photos avec en arrière-plan des entrepôts et un bateau. On en profite alors pour réaliser les photos de l’intérieur de la Mini ainsi que quelques-uns de ses détails qui fourmillent à son bord. On découvre à ce moment-là quelques défauts de finition, comme le plastique au niveau de l’ouverture du toit ouvrant qui s’avère presque coupant, un mauvais point sur une voiture à plus de 32 000 € sans options.

Direction le centre de Reims pour manger un morceau au Burger King dans une auberge américaine, qui fait des hamburgers à la viande grillé à la flamme, un délice. Nous nous dirigeons ensuite vers la petite bourgade de Vrigny, qui se caractérise par des jolis champs de vigne sur des collines. Nous nous engageons sur un chemin entre les vignes en priant pour les pneus et les bas de caisse de la Mini… On arrive sans encombre à un spot photo sympa entre deux collines. À peine posés, le soleil nous quitte. Hé oui, on a la poisse !

Entre deux rayons de soleil, nous déplaçons la voiture et changeons d’endroit à la recherche d’une route sympa pour des photos dynamiques. Après quelques centaines de mètres, nous tombons sur un double S encaissé parfait pour se faire plaisir et réaliser des photos pleines de vitesse ! Je dépose alors Julien pour qu’il fasse les photos. Je fonce me mettre en place pour faire mon premier passage.

Premier passage fait, je remarque une coopérative avec des viticulteurs, qui commencent à sortir pour entendre vrombir la Mini que je viens de passer en mode Sport. Au fur et à mesures des passages, toute la coopérative est dehors et je ne résiste pas au fait de lâcher un ou deux rapports histoire de faire gronder le moteur et claquer l’échappement.

Après une demi-douzaine de passage, je me rends compte de la qualité incroyable du châssis. Celui-ci encaisse tout sans broncher et colle les quatre roues à la route en permanence. Les S s’enchainent avec un plaisir monstre, la direction est ultra-précise et l’on est jamais piégé. La voiture ne prend aucun roulis et on se sent vraiment comme dans un kart. Au fur et à mesure, elle devient même un peu joueuse de l’arrière tout en restant parfaitement saine. Un vrai régal !

Niveau freinage, la belle étant doté de freins surdimensionnés, il est difficile d’arriver à leurs limites : ils sont endurants et très polyvalents, que se soit lors d’une conduite sportive ou même en ville. Je me rends toutefois compte d’un gros défaut : la boîte de vitesse automatique à 6 rapports. Je ne comprends pas pourquoi, alors que tous les équipement de confort sont d’origine BMW, les concepteurs ne sont pas aller chercher la boite à 8 rapports que l’on peut retrouver sur certains modèles de la marque à l’hélice, qui est selon moi l’une des meilleures du marché ! C’est vraiment dommage. La boîte automatique de la Mini est bien, mais pas à la hauteur du reste : elle est un poil longue à la détente et l’on se retrouve souvent à la solliciter puisque ne disposant pas du rapport pile-poil au bon moment.

Je récupère enfin Julien et il me dit que juste à coté, il y a un chemin fait d’argile cuite concassée. Avant que la pluie n’arrive, on se dépêche de faire d’autres prises de vues !

Mais il me reste une chose à tester sur cette voiture, le Launch Control ! Je me mets alors en place sur un chemin désertique, j’enclenche le mode sport, mais la route étant un peu humide, je me vois contraint de laisser l’ESP. Et oui, la voiture n’est pas à moi et je dois rentrer à Paris le soir-même, je vais donc éviter de faire trop l’imbécile…

Pour enclencher ce mode, il suffit de se mettre en “sport”, débrayer l’ESP (ici je ne le fais pas pour des raisons évidentes de sécurité), écraser la pédale de frein puis l’accélérateur et attendre la montée en régime aux alentours de 3000 tr/min. À ce moment, il faut lâcher la pédale de frein et l’on se trouve littéralement bloqué au fond du siège avec une voiture qui se transforme en fusée. Les rapports passent à une vitesse impressionnante, c’est incroyable ce que cette petite voiture a dans le ventre ! Je fais ensuite une petite pause d’une dizaine de minutes, comme Mini le recommande après un Launch Control,  pour faire refroidir la boîte qui en prend pour son grade lors d’une telle manipulation.

Il est déjà temps de retourner à Paris et, sur la route du retour, je me fais doubler par une Golf R ! Joueur, je me colle à son derrière et la Mini ne rougit pas, en montrant de quoi elle est capable face à un monstre de plus de 300 ch (Même s’il aurait pu me laisser sur place si son conducteur était encore plus joueur…).

Me voilà de retour à Paris et je pleure déjà de devoir laisser à Gonzague la Mini pour le week-end…


Je pique le volant à Ugo. Enfin plus précisément, Ugo me dépose la voiture devant la maison (je suis  gâté) et je file chercher un ami dans le 15e Arrondissement avant que l’on file dans le Pas-de Calais. C’est ma deuxième opportunité de conduire cette Mini John Cooper Works après un événement très cool organisé au Castellet.

Que dire que dire.. après Ugo qui a déjà tout dit.. Comme on le sait, depuis sa naissance la Mini n’a cessé de grossir ce qui fait qu’un jour elle devra peut être changer de nom tout comme BMW devra changer de slogan (oui car “le plaisir de conduire”, ça marchera moins bien avec les voitures autonomes).

 J’ai fait à peu près 650 km au volant de la John Cooper Works. Sur ces 650 kilomètres, beaucoup d’autoroute donc pas le terrain de jeu le plus rigolo pour une voiture dont l’intérêt c’est – à mes yeux – les petites routes sinueuses. Côté autoroute, la Mini se montre simple et agréable  à conduire.

Les petites routes il y en a dans le Pas-de-Calais et honnêtement, la JCW n’a pas du tout déçu vis à vis de mes “attentes” sur ce terrain de jeu. Bien au contraire. Sans savoir pourquoi je gardais en tête “JCW = trop puissant“. Mais en fait pas du tout, c’est en fait pile la puissance qu’il faut et elle est savamment distillée aux roues avant. 231 chevaux ça fait quand même pas mal, suffisamment pour faire fumer les pneus si on tape un peu fort et encore plus si on désactive les aides.

La boite automatique (option… ding ding adieu à vos euros) avec palettes au volant (ding ding ding autre option) n’est pas une fusée mais bien assez efficace pour faire le boulot. Et quel boulot. Bizarrement *pile* après avoir récupéré la cocotte des mains d’Ugo, j’étais déjà en mode sport à passer les rapports à la main. Old habits die hard… Et puis c’est bien plus marrant de gérer soi-même le moment de passage de ceux-ci.

La Mini “JCW” est surprenante de deux façons qui semblent un peu incompatibles : elle est plutôt linéaire dans la livraison de la puissance, ce qui fait qu’on ne se rend pas compte des vitesses qu’elle atteint… et ce très rapidement. Et sous une apparence sportive (le gros travail esthétique décrit par Ugo plus haut), elle a une suspension qui est ferme mais être tape-cul. Qui s’en plaindra puisque tout le monde ne l’utilisera pas en permanence pour conduire comme un dératé partout où c’est possible .. 😉

Bref après avoir roulé sagement sur l’autoroute et avoir manqué de m’endormir tous les 2 kilomètres sont arrivées les petites routes qui longent les côtes de la Manche. À partir de là, attention à ne pas regarder passer les immenses bateaux qui traversent la mer, la route mérite qu’on la surveille surtout qu’elle n’est pas tout à fait.. plate. Non pas que la voiture fasse de mauvaises surprises : au contraire, celle-ci est très saine, facile à conduire et à comprendre, elle mérite largement le terme “intuitive” : on peut s’amuser à la faire bouger, glisser mais sans trop de mal à reprendre le dessus. C’est le travail de l’électronique qui sait être permissif… pas votre expertise en pilotage, mais c’est agréable quand même.

D’ailleurs il y a sur la Mini plusieurs modes d’ESP (DSC). De base le comportement qu’on retrouve dans beaucoup de voitures. Puis selon les modèles on peut activer le mode DTC (Dynamic Traction Control) qui laisse les roues patiner, coupe moins vite la puissance du moteur si le véhicule “sent” une situation dangereux. En appuyant trois secondes sur le bouton du DTC, on éteint alors le DSC et DTC ce qui permet .. encore un autre comportement mais là prudence.

Le souci de ce genre d’autos c’est pour mes passagers, je me retrouve à vouloir prendre tous les ronds points, faire partir un peu la voiture et à chaque petite route, avoir envie de trouver la trajectoire idéale pour que le passage se fasse au mieux. La conduite n’a pas de sportive que le nom !

Et donc sur le sujet, la Mini ne déçoit pas: le “Kart feeling” emblématique est toujours là. On s’amuse comme un fou au volant de cette voiture même si j’ai l’impression que les freins faiblissent assez vite quand ils ont chaud. Ce qui est assez inévitable avec la JCW puisqu’on passe son temps à accélérer, freiner, accélérer, freiner.. puis à regarder la jauge d’essence et à déprimer (ce qui donne le temps aux freins de reprendre leurs esprits). Attention donc à ne pas se faire surprendre.

Le mode Sport remplit à merveille son office : le son de la voiture change, la direction, la suspension (si vous avez l’option.. oui encore) et le passage des rapports sont différents. Le mot exact est : “jouissif”. Je crois qu’on peut passer sous silence le mode Economie d’énergie..  soyons honnêtes si je possédais cette voiture je serais sûrement souvent en “sport”. Et je perdrais aussi quelques points sur mon permis. La sonorité de l’échappement contribue largement au côté agréable+kart+jouet de la voiture : le bruit est joli, ça crapote quand il faut.. miam miam. Un régal.

Côté équipements technologiques, le modèle essayé était bien lotti avec le GPS plein écran, Mini Connected, la caméra de recul, les capteurs de stationnement, le système keyless.

Sur le marché de la petite sportive, la Mini se retrouve un peu seule… Elle a bien la même puissance que la Audi S1, 231 ch mais la transmission Quattro de cette dernière la classe dans une autre catégorie. Il y a aussi la Volkswagen Polo R WRC, qui dispose d’un bon moteur de 220ch mais qui reste un poil trop germanique à l’intérieur, pas assez “fun” et puis elle n’est plus en vente. Il y a bien en terme de tarifs l’Abarth 695 Biposto, que mon ami Régis a essayé, qui débute à 41 000€ (malus de 500 € compris), la Mini en essai étant à 42 215 € (malus de 150 € compris), on se retrouve dans le même ordre de prix. Mais on compare là, une voiture tout confort et toutes options, avec une voiture ultra dépouillée et sans suppléments.

Pour conclure, on peut dire que cette nouvelle génération de Mini JCW est bien née. Comparée à sa devancière, elle s’est certes un peu embourgeoisée, elle a pris certes un peu de poids, 60kg, mais il faut dire que le moteur est passé d’1,6 litres à 2 litres et qu’elle a aussi gagné 20 ch. Il lui manque peut-être une boîte plus performante, même si la boîte 6 vitesses automatique, permet à la voiture de rejeter 22 grammes de CO2 en moins et de gagner 0,2 seconde au 0 à 100 km/h par rapport à la boite manuelle. Hé oui les temps changent et c’est pas mal ! Reste que cette voiture est encore un peu trop lourde (1295 kg), une version GP allégée pour supprimer la banquette arrière, qui est anecdotique sur cette voiture (à moins que vous ne transportiez des enfants), ne serait pas de refus ! J’arrête de chipotter et je vous laisse avec une petite vidéo faite par Gonzague pour vous faire entendre la sonorité des 231 bourrins et sa double sortie d’échappement.

PS : Ah oui, j’oubliais ! Si vous trouvez ça un poil trop soft, Mini propose en option une ligne d’échappement avec embouts Carbone facturé 1545 € associée à une télécommande bluetooth et qui produit ce son :

Merci à Mini pour la confiance et prêt du véhicule. Merci à Julien d’avoir subi ma conduite sportive et à Mathieu Bonnevie pour les spots photos dans la région de Reims.

Crédits Photos : Julien Fautrat & Ugo Missana

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