Après quelques semaines de teasing, Audi a présenté hier soir à Ingolstadt la toute nouvelle Audi A7 Sportback. 7 ans après la première génération la voilà prête à conquérir à nouveau le segment des coupé 4 portes haut de gamme, la future Mercedes CLS en ligne de mire.
Comme à l’accoutumée avec Audi, la ligne générale de la voiture évolue peu mais ici de nombreux changements sont quand même à relever. Elle se modernise, et gagne en caractère et dynamisme. Les évolutions les plus flagrantes sont à retrouver à l’arrière avec une signature lumineuse totalement revue et notamment l’apparition d’une bande lumineuse plate reliant les deux feux. Comme la génération précédente un aileron amovible dès 120 km/h viendra asseoir son côté sportif.
A l’avant, l’inédite calandre Singleframe aperçue sur la nouvelle A8 devient encore plus large et basse. Une agressivité accentuée par un regard plus incisif et la présence de puissantes LED. Grâce à un coup de crayon repris des coupés de la marque, long capot et courts porte-à-faux, la nouvelle A7 Sportback paraît toujours plus élancée tout en offrant une habitabilité digne de ce nom.
Sous le capot de nombreuses motorisations essence ou diesel, en 4 ou 6 cylindres, seront disponibles. Pour les premières semaines de production Audi a choisi de mettre en place le 3.0 V6 TFSI développant tout de même 340 ch et 500 Nm de couple. Ce moteur envoie la bête à 100 km/h en seulement 5,3 secondes et jusqu’à 250 km/h. Mais la révolution intervient du côté d’une électrification de l’ensemble des moteurs. En effet, toute la gamme sera équipée en série d’un système hybride léger (MHEV) doté d’une batterie au lithium-ion et d’un alterno-démarreur. Ce dispositif qui permet de passer la voiture en mode roues-libres, moteur coupé donc, de 55 à 160 km/h (ou même d’activer le Start&Stop dès 22km/h) devrait faire économiser jusqu’à 0,7 l aux 100 km.
A bord, luxe et technologie sont au programme. Dans des lignes futuristes et stylisées pas moins de 3 écrans se fondent dans la planche de bord. Pour le premier, face au conducteur, on retrouve le fantastique – c’est le mot – Virtual Cockpit avec un écran de 12,3″ dont la résolution est doublée. On pouvait regretter l’absence de commandes tactiles chez Audi, c’est maintenant corrigé avec deux écrans l’un en dessous de l’autre. Au centre, l’écran de 10,1″ conserve les habituels menus tandis qu’en dessous l’écran de 8,6″ remplace tous les boutons, de clim par exemple, et sert à la saisie de texte.
Pour la voir en vrai il faudra prendre l’avion et attendre le 1er décembre, jour d’ouverture du Salon de Los Angeles. On ne sait pas encore grand chose au sujet de la commercialisation, hormis que les premiers modèles devraient entrer en concession dès le mois de février 2018 après une ouverture des commandes en décembre. Le 55 TFSI est attendue en Allemagne au tarif de 67 800 €, un tarif sensiblement identique en France est à prévoir mais sans compter le malus de 2940 €.