-10.3% en mai 2013 après -9.7% en avril dernier, la tendance assez lourde se confirme alors que dans un mois nous virerons à la moitié de l’année. Conjoncture, moral des ménages, baisse du pouvoir d’achat (58 % des automobilistes français auraient diminué leurs dépenses liéées à l’automobile en raison de la dégradation de leur pouvoir pouvoir d’achat et plus de 66% auraient modifié leurs habitudes d’automobiliste pour y parvenir selon un sondage TNS Sofres pour Aramis), Bonus-Malus écolo, prix du carburant, coût de plus en plus élevé de l’entretien (les centres de Contrôle Technique ont récemment fait remarquer que la moyenne du retard pour le CT était passé de 3 à 6 mois… Ce n’est pas bon du tout et cela montre que les automobiliste n’ont plus les moyens d’assurer leur sécurité en voiture !), chasse aux points, etc… Vous ajouterez un climat qui incite plus à rester chez soi qu’à aller rendre visite aux concessionnaires et vous tenez les éléments de cette nouvelle baisse importante du marché.
Avec 148.554 immatriculations en mai 2013, le marché français des voitures particulières a donc reculé de 10,3 % à nombre de jours ouvrables identiques ou en données brutes. Ainsi pour les cinq premiers mois de l’année 2013, le marché s’établit à 740.185 unités c’est à dire en baisse de 11,9 % en données brutes et de 11 % à nombre de jours ouvrés comparables.
Les groupes automobiles français sont une fois encore à la peine notamment du coté de Renault qui chutent lourdement de 20.3% avec seulement 24.005 voitures mises à la route en mai. La firme de Billancourt n’est pas sauvée par sa filiale roumaine qui ne voit ses livraisons progresser que de +0.4% (+27 immatriculations par rapport à 2012). PSA est un peu mieux loti que Renault et ne perd que 8.2% sur le marché et c’est Peugeot qui s’en sort le mieux avec des livraisons qui ne baissent que de -2.9% ce qui fait qu’en mai 2013, Peugeot a livré plus de voitures que Renault avec 25.808 unités immatriculées (+1803 autos que Renault). Citroën est un peu plus à la peine avec -14.5% de baisse des livraisons et un peu moins de 20.000 autos livrées.
Chez les constructeurs étrangers la situation est quasiment la même tout comme l’état d’esprit général, c’est dur sauf peut être pour quelques constructeurs. Le fait du mois est la baisse des immatriculations chez Hyundai et chez Kia avec une chute de -5.8% qui n’a rien d’alarmante mais qui est révélatrice de la mauvaise santé du marché.
Ceux qui vont bien ou mieux s’appellent Audi (+2.4%), Toyota (+11.0%), Fiat (avec un beau +12.3%), Mercedes Benz (+3.2%). Pour les autres, c’est encore et toujours la chute avec quelques gadins pour Opel (-25.0%), Chevrolet (-27.3%), Lancia (-30.2%), Infiniti (-40.0%). Skoda marque aussi le pas avec un étonnant -22.7%, on note aussi que ce mois Daihatsu n’a immatriculé aucune voiture ce qui est bien le signe de la disparition annoncée de la vieille marque japonaise. Pour les autres marques c’est -12.6% et seulement 4.584 autos mises à la route en mai dernier.
Ci dessous, le Top 100 des modèles (VP puis VUL) les plus vendus en France entre le 1er janvier et le 31 mai 2013.
Ci dessous l’évolution du Bonus-Malus en France et la bonne troisième place de la France en Europe pour les émissions moyennes de CO2 des véhicules automobiles. Qu’on cesse de nous dire que nous sommes mauvais et des bons à rien dans ce domaine !
Voilà donc une tendance devenue lourde et qui ne devrait pas s’arranger durant les prochains mois malgré les incantations et l’abus d’utilisation de la méthode coué par certains !
Via CCFA.