Commercialisée depuis mars, la Classe C n’affichait jusqu’à présent que la berline à son catalogue. Elle sera complétée dès le mois de septembre par une déclinaison break, baptisée Estate, qui compte bien convaincre ceux qui recherchent davantage d’aspects pratiques, notamment grâce à son ouverture de hayon à commande électrique. Embarquement !
Comme on dit, “on ne change pas une équipe qui gagne” ! Depuis que la Classe C est présente dans la gamme du constructeur à l’étoile, c’est-à-dire depuis 1993, la berline a toujours composé avec une déclinaison break. Le duo est aujourd’hui au complet, Mercedes révélant ce jour toutes les photos officielles et informations relatives à la Classe C Estate, codée S205 pour les connaisseurs.
Premier constat : la Classe C Estate grandit. La nouvelle mouture gagne en effet près de dix centimètres en longueur, pour atteindre les 4 mètres 70 de long. C’est l’empattement, qui profite le plus de ces dimensions accrues, puisqu’il empoche à lui seul 8 centimètres, pour afficher la taille respectable de 2 mètres 84. Cela permet ainsi au break allemand d’afficher une meilleure modularité, le nouvel opus de Classe C Estate disposant ainsi d’une banquette fractionnable 40/20/40 (là où le modèle actuel proposait 60/40), permettant de varier les configurations, et de passer à l’envie de 2 à 5 places.
Cet accroissement profite aussi au volume de chargement, qui augmente de cinq litres par rapport au modèle S204, pour ainsi passer de 485 litres à 490. Banquette rabattue, la Classe C Estate peut proposer jusqu’à 1510 litres de volume utile, ce qui la place en première position devant ses rivales de toujours, Audi A4 Avant et BMW Série 3 Touring, qui affichent un volume maximal de respectivement 1430 et 1500 litres (la BMW gardant cependant l’avantage s’agissant du volume minimal; la munichoise pouvant se targuer de bénéficier de 5 litres de plus que les Mercedes et Audi, stagnant à 490 litres).
Mais pour profiter de ce volume de chargement, encore faut-il…ouvrir le coffre ! C’est sur ce terrain que la nouvelle Classe C Estate sort sa botte secrète : la Mercedes avance en effet (en option) une ouverture de hayon à commande électrique, baptisée “Easy Pack”. Et si cela ne vous satisfait pas pleinement, et que vos bras sont chargés par le crocodile gonflable de votre fils, et par la valise de madame, le break adjoint à cette fonctionnalité une option “main-libre”, qui vous permettra d’ouvrir le coffre en un simple glissement de pied sous le bouclier arrière (ce système, appelé “Hand Free Acess”, est déjà disponible depuis 2010 sur l’actuelle génération de Volkswagen Passat) !
Familiale, la Classe C Estate S205 n’en oublie pas ses origines Mercedes, et donc bourgeoises. Elle dispose ainsi de tout l’arsenal d’équipements modernes de la firme allemande : affichage tête haute permettant la projection sur le pare-brise de la vitesse notamment, large écran multimédia pouvant être commandé (c’est encore une option !) par un “touchpad” placé à la place du levier de vitesse sur les versions automatiques, et offrant la possibilité de tracer des lettres d’un doigt, système de freinage d’urgence assisté (comme sur les Classe E et Classe S), aide au parking…
Le break stuttgartois se paye même le luxe d’arborer un équipement inédit : nommée “Connect Me”, cette fonction permet de se connecter à distance à la voiture à l’aide de votre smartphone, pour gérer les éventuelles pannes, connaître le niveau de carburant, ou encore, commander le système de chauffage. Ce système donne ainsi la réplique au “ConnectedDrive” déjà proposé chez BMW.
Sur le plan technique, le break Classe C reprend à son compte les motorisations de la berline : l’offre essence débutera ainsi avec la C180, qui dispose d’un moteur quatre cylindres de 156 ch (116 g de CO2/km, 5 l/100 km – sur la berline, comptez un tout petit peu plus pour le break). S’ajoutent ensuite la C200 et son quatre cylindres développant 184 ch, et la C250 et ses 211 ch, directement accouplée à la boîte de vitesse robotisée 7G-TRONIC PLUS (comprenez 7 rapports). Si vous préférez la noblesse des moteurs V6, la C400 (qui arrive en septembre, en berline comme en break), et son moteur 6 cylindres de 333 ch vous est toute destinée.
Au chapitre des diesels, la gamme s’étendra de 115 à 204 ch : si Mercedes maintient encore le flou quant aux moteurs d’entrée de gamme (on devrait compter, a priori, le quatre cylindre 1.5 d’origine Renault affichant 115 ch, et un 1.6 de 130 ch, toujours d’origine française), il est cependant acté que la C220 BlueTech et son quatre cylindres de 170 ch (103 g/km et 4 litres/100 km en cycle mixte, et selon Mercedes) sera au catalogue, ainsi que la C250 BlueTech de 204 ch.
Ces blocs essences et diesels cohabiteront avec deux moteurs hybrides : le premier est un moteur hybride diesel, constitué du moteur diesel de la version C250 (204 ch), auquel est adjoint un bloc électrique de 27 ch, permettant d’atteindre une puissance cumulée de 231 ch. Mercedes avance une consommation moyenne de 3.8 l/100 km, et des rejets de CO2 n’excédant pas 99 g/km.
Mercedes profite également de la révélation de cette Classe C Estate pour officialiser la C350 Hybrid Plug-in (rechargeable sur secteur), constituée du moteur essence de la C250 (affichant pour rappel 211 ch) et d’un bloc électrique de 70 ch.
Ces deux motorisations (obligatoirement accouplées avec la boîte 7G TRONIC PLUS) arriveront ainsi dans la gamme Classe C avec l’arrivée du break, c’est-à-dire au mois de septembre.
Viendra quelques mois après une tonitruante version signée AMG et son V8 avançant la bagatelle d’environ 470 ch.
Plus légère que celle qu’elle remplace (65 kg de moins en moyenne à finition/motorisation équivalente), la Classe C Estate reprendra également les niveaux de finitions de la berline (à savoir : base, Exécutive, Sportline et Fascination), auxquels vous pourrez adjoindre les packs Avantgarde, AMG, ou Exclusif (pour avoir la fameuse” étoile-viseur” sur le capot !).
L’arrivée dans les concessions est prévue pour septembre. Cependant, les commandes devraient ouvrir dans les semaines à venir. Quant aux tarifs, comptez un surcoût d’environ 1200 € par rapport à la berline, à moteur/niveau de finition équivalent (ce qui donnerait, pour une C180 de base, un prix de 35150 euros).
Sources : Mercedes-benz, l’Argus.fr
Crédits photos : Mercedes-benz.