Nissan Leaf : chamboule tout

La Nissan Leaf, voiture électrique la plus vendue au monde, se renouvelle cette année. Et pour une fois, il ne s’agit pas d’un simple repoudrage : tout est nouveau !

Et il était temps, car la concurrence affûte ses armes : Tesla Model 3, Mercedes EQA ou Volkswagen I.D. vont bientôt débarquer sur les marchés déjà occupés par la Chevrolet / Opel Ampera-e, même si l’avenir commercial de cette dernière est encore incertain chez nous.

Revenons à la Leaf. Elle était célèbre pour son design disons… décalé. Elle rentre nettement dans le rang avec une inspiration venant de la grande soeur Pulsar et de la petite soeur Micra. Pour on ne sait quelle raison, quelqu’un avait décidé à une époque que les voitures électriques devaient avoir une esthétique innovante voire même carrément bizarre. Pourquoi donc ? La Leaf a maintenant l’allure d’une classique compacte, moderne, mais sans excès de fantaisie. Elle reprend tous les codes actuels de la marque : large calandre (fausse bien entendu) , feux arrières en crosse, ou toit de couleur contrasté posé en trompe l’œil sur la caisse. Pour un peu, elle passerait presque inaperçue (essayez donc avec une Leaf 1 pour voir !). Heureusement, Nissan va proposer divers pack de personnalisation jouant sur les coloris et contrastes, et on parle même d’un pack carrosserie Nismo !

Outre une esthétique enfin homogène, la Leaf reçoit également un nouveau moteur électriques, nettement plus costaud. Il passe de 109 à 150 ch, le couple faisant un bon de 254 à 320 Nm. De quoi nettement améliorer les performances, déjà fort correctes. La vitesse reste limitée à 144 km/h, dommage pour les autoroutes allemandes. Le plus intéressant reste bien sûr l’autonomie, qui atteint dorénavant 378 km en cycle normalisé grâce à une batterie de 40 kWh. Environ 300 km réels. Cela pourrait être mieux, mais on peut dans la plupart des case envisager de passer une semaine de trajets courants sans recharger. Il faut quand même comparer à une Zoé (41 kWh) ou même une Tesla Model 3 (50, voire même 75 kWh !). Le poids reste élevé avec 1535 kg, mais c’est le lot de toutes les électriques. Nissan annonce qu’une version avec une meilleure autonomie et plus performante sera disponible ultérieurement, en 2018. Pas plus de détails, dommage.

Et l’habitacle ? Bon soyons francs, c’est pas fun du tout tout. Sobre, sérieux, plastique, noir, pleins de boutons sur le volant et partout ailleurs. Il y a bien quelques petites touches de bleu (électrique bien sûr) par ci par là, mais c’est tout. Plus enthousiasmant, la Leaf propose quelques innovations. Tout d’abord une e-Pedal, censée permettre de conduire dans 90% des situations avec une seule pédale. Ceux qui on déjà conduit une voiture électrique savent que ça fait partie du jeu de rouler avec la pédale de droite uniquement pour aller gratter un peu d’autonomie supplémentaire au freinage. A vérifier lors d’un essai prochain. Autre point : le Nissan ProPilot, qui englobe toutes les aides à la conduite, y compris la conduite semi-autonome. Son petit dérivé ProPilot Park va garer votre voiture sans aucun intervention humaine, même pas le changement de vitesse.

Un petit peu courte en autonomie peut être, la Nissan Leaf a cependant pas mal d’atouts à faire valoir au moment du choix. Il faudra attendre le début de l’année 2018 pour connaître ses tarifs et pouvoir en faire les premiers essais. Et avant cela, elle sera bien sûr visible à Francfort la semaine prochaine.

Crédits photos : Nissan

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