C’est le premier ministre qui l’a annoncé ce matin sur France Inter. Il relaie les propos tenus hier par les syndicats qui affirmaient que la prochaine berline de Citroën qui succédera à l’actuelle C5 sera bien construite en Bretagne et non en Allemagne comme cela a été craint un moment.
L’annonce de la production de la C5 Mk3 à Rennes ne modifie toutefois pas le plan social annoncé en début d’été et ce sont bien 25% des 5600 (1400 emplois) qui seront supprimés d’ici à début 2014.
L’affaire sera confirmée officiellement par la direction du groupe qui doit faire une première déclaration pour présenter les premiers résultats des groupes de travail communs à PSA et GM sur la situation d’Opel, de Peugeot et de Citroën. On sait, outre l’affaire C5, que tous les projets envisagés par les deux groupes industriels n’ont pas abouti, c’est notamment le cas de celui d’une petite voiture destinée aux marchés émergents. Le projet n’est pas enterré mais gelé pour l’instant dans l’attente d’un accord entre les deux entreprises. En revanche les deux groupes semblent avoir bien avancé sur la mise en place d’une structure d’achats commune et sur la répartition de la R&D des nouveaux modèles dont les bases seront communes à PSA et Opel.
On apprend aussi que l’état apportera sa garantie à la banque du groupe (BPF) mais qu’en contrepartie il est demandé à la direction du groupe automobile de faire quelques efforts dans l’aménagement du plan social et le groupe français s’est déclaré près à renoncer à ses dividendes pour l’instant… vu les résultats actuels cela ne devrait pas gêner beaucoup de monde !
Via Ouest-France, FranceInter, France3.
Crédit photo : Mathieu Guilhard.