Il y a eu le Twizy, la Mia, la Tesla Model S et la VW e-up!, et c’est maintenant au tour de la Renault Zoe de se frotter à un type d’essai que je trouve parfaitement adapté à une voiture électrique : découvrir ce qu’elle vaut dans des situations du quotidien en passant une semaine à son bord. Dans ces conditions, comment la petite citadine s’en sort-elle ?
Est-elle présentable ?
Je trouve que oui. Le concept Zoe Preview de 2010 nous avait déjà indiqué pas mal de pistes, et le véhicule de série qui en découle est plutôt mignon, avec ses grandes bajoues à l’avant, ses fossettes-LED, ses optiques effilées reliées entre elles par un bandeau noir –LVDA touch-, au milieu duquel trône un imposant losange bleuté cachant la prise de recharge (d’ailleurs, dommage de ne pas avoir repris de système de logo pivotant du concept, je trouve le système à charnière un peu fragile). De profil, la Zoe ne peut cacher sa hauteur importante (1.57 m, merci les batteries), malgré une importante hauteur de caisse et des lignes de carre très marquées, tandis que les poignées arrières cachées auront fait croire à mes amis que la Renault est une 3 portes. L’arrière reprend quelques traits de l’avant (notamment les lignes partant de la baguette de plaque d’immatriculation pour mourir au bas du pare-choc), les feux en losange offrant une signature lumineuse très originale une fois la nuit (fauve) tombée, tandis que le badge « ZE » (pour Zéro Emission) est là pour renseigner le quidam sur le pedigree de la bête. Le résultat ? Une auto bien dans l’air du temps, moderne et assez discrète, mais qui se démarque du flot de la circulation et donne ce sentiment, même si on ne la connaît pas, qu’elle est différente des autres citadines: j’aime beaucoup. Je trouve juste dommage que ma voiture d’essai soit peinte dans la couleur que j’aime le moins du teintier : une sorte de beige cendré qui, je trouve, ne va pas du tout aux chromes bleutés de l’auto, alors que les autres coloris me semblent bien plus heureux (et dommage aussi que la palette disponible soit aussi pauvre : du blanc, du bleu clair, du gris et du noir, woaaa, quelle originalité, quelle extravagance).
Et à l’intérieur ?
Disons que ça se passe en deux temps. La première impression est très positive : l’habitacle est extrêmement lumineux (surtout grâce à l’harmonie blanche/grise de la version Zen ici à l’essai), les sièges monoblocs en Téflon déperlants et déhoussables (pour être lavés à la machine) sont très jolis –en plus d’être confortables- et l’agencement intérieur plutôt futuriste, avec la console centrale extrudée du reste de la planche de bord, vous feront sentir à l’aise. Mais cette belle première impression ne résistera pas à un examen un peu plus poussé. Prenons par exemple les plastiques blancs sur les contre-portes : c’est très joli… Mais très salissant. Le plastique beige du dessus de la planche de bord apporte de la luminosité… Mais se reflète dans le pare-brise –ce qui peut devenir très gênant si on a le soleil en face. Et certains plastiques et assemblages font quand même assez cheapos. Mais ce serait bête de s’arrêter à ça. Concernant le reste de l’habitacle, la banquette arrière est très accueillante, ce qui fera que deux de vos vieux frères (+ un enfant au milieu) pourront s’y installer sans souci, et, si le coffre possède une belle capacité (338 dm3, soit plus que la Clio), son volume réel sera bien inférieur, la faute aux deux sacoches refermant les deux câbles de charge. Dommage que Renault n’ait pas pensé à un rangement spécifique. Dommage aussi que la banquette ne se rabatte que d’un seul bloc, entraînant une marche assez important, ce qui grève quelque peu la praticité de l’ensemble.
Peut-on lui envoyer une lettre ?
Malheureusement non… Même si on aurait pu y penser en découvrant la tablette connectée du tableau de bord, le R-Link. Celui-ci fait multitâche, puisqu’il s’occupe de la navigation (de série sur toutes les Zoe), de la partie médias (appels ou streaming audio via Bluetooth, radio, iPod, prix Aux… Mais pas de CD, même en option) et renferme un ordinateur de bord assez poussé (comprenant une intéressante appli d’éco-conduite et un indicateur de la qualité de l’air extérieur -si si, c’est très utile). Et n’oublions pas toute la partie connectée, puisqu’on peut, via une application sur son ordinateur ou son smartphone, déclencher (ou arrêter) la charge ou la ventilation. On peut aussi (top du top) twitter qu’on est dans les embouteillages #lol ou envoyer un mail. Pas de lettre à Zoe, donc, mais l’inverse est possible. Dommage cependant que la fiabilité de cet appareil soit assez aléatoire : durant ma semaine de prêt, j’aurai connu 3 redémarrages subits et, plus embêtant, lorsque j’étais à Amiens (nous y reviendrons), le GPS annonçait que j’étais quelque part entre Dourdan et Rambouillet. Du coup, j’ai dû adopter la méthode hard : enlever puis remettre le fusible du R-Link. Renseignement pris sur les forums, cette méthode est courante parmi les conducteurs de la ZOE. D’autant plus bizarre que, lorsque j’avais eu le Scénic Xmod (lui aussi équipé du R-Link), je n’ai pas rencontré le seul souci. Un peu la loterie…
Et qu’en pense la prise 220V de mon garage ?
« Et moi qui croyais que j’étais pas comme il fallait / qu’il fallait que j’tire une croix qu’tu pouvais plus qu’tu pouvais pas / mais si tu m’jures que tout ça c’est du passé / alors d’accord on tire un trait on commence à s’apprivoiser »
Et oui ! La Zoe est dorénavant compatible avec une charge depuis une prise domestique. Rappelons que, jusque-là, on ne pouvait la recharger que sur des bornes, ce qui limitait dramatiquement sa polyvalence. Mais, en la branchant avec ce nouveau câble (de série), j’ai compris pourquoi Renault ne préconise qu’une charge occasionnelle avec : la recharge est eeextrêêêmeeemeeent looonguuueee. Jugez plutôt : 6h15 de charge quand la batterie est à 70% et, lorsqu’elle est à 14%… 16h05. Seize heures et cinq minutes. C’est énorme. C’est ridicule. A titre de comparaison, la concurrente la plus proche, la BMW i3, propose une charge complète sur du 220V en 8/10 heures. Pour éviter de rencontrer cette situation trop souvent, chaque Zoe est livrée, en plus de ce fameux câble, d’une prise 220V renforcée et sécurisée à installer dans votre garage, permettant une recharge à 16A et donc rendre la durée de recharge plus acceptable. Et si vous êtes du genre pressé, Renault propose une gamme de Wall Box de différentes puissances pour diminuer encore plus de temps de recharge.
Mais je n’ai eu que peu d’opportunité de tester de câble 220V, et cela pour deux raisons. La première : l’autonomie de la voiture. Alors, bien sûr, les 200km théoriques n’ont pas été atteints. Mais je m’en suis rapproché, puisque l’ordinateur m’aura affiché jusqu’à 192 km avant la prochaine recharge. De façon générale, les presque 800 km effectués durant la semaine de prêt se seront soldés dans l’écrasante majorité des cas par une consommation moyenne comprise entre 10,5 et 14 kWh/100 km. La VW e-up! et son appétit de micro-moineau ne sont pas battus, mais l’exploit mérite d’être salué, la Zoe pesant tout de même 330 kgs de plus que la puce allemande. La raison ? La française est bourrée de technologies visant à tirer le maximum des 22 kWh de la batterie. Le chauffage et la clim font fondre l’autonomie ? La pompe à chaleur de série, captant les calories de l’air ambiant pour réchauffer –ou refroidir- l’habitacle, permet de diminuer drastiquement la consommation de cet accessoire (chouette, même en cas de blizzard, vous pourrez aller faire vos courses en toute quiétude). L’énergie perdue –que dis-je, gâchée- lors des freinages vous révolte ? Le freinage régénératif évolué, dont nous aurons loisir d’y consacrer plus de temps un peu plus bas, vous ravira. Citons encore les pneus ultra-basse résistance au roulement, développés spécifiquement par Michelin, permettant de diminuer le plus possible le frottement entre la roue et le sol. Et tous ces petits efforts payent, la Zoe offrant une autonomie que peu de VE dotées de batteries « normales » (comprenez moins de 85 kWh) peuvent avancer.
La deuxième raison est un peu plus personnelle, puisque j’ai la chance d’habiter dans le Nord des Yvelines, dans un territoire où s’est déroulé le projet SAVE. Késako ? En gros, équiper les villes du secteur d’un nombre important de bornes publiques (mairies, centres commerciaux, parkings…) et de prêter des Fluence et des Kangoo ZE à des particuliers et des pros, et voir où ils rechargeaient, à quelles fréquences, le nombre de kilomètres parcourus par jour et plein d’autre choses afin de déterminer l’usage du VE par des personnes lambda. L’expérimentation s’est terminée… Mais les bornes sont restées. Cadeau bonux : elles crachent du 22 kW, ce qui permet de recharger 80% de la batterie en une heure. Ce qui fait que, dès que je sortais, j’arrivais très souvent à brancher la voiture. Faire les soldes en ville ? + 70 % de batterie. Aller acheter le dernier CD de La Roux (que je vous recommande très très très chaudement) et flâner un peu dans un centre commercial ? + 55 %. Un dîner au restaurant ? Recharge complète. Et tout ça gratuitement : que demande le peuple ?
Et qu’en pensent les grand-mères ?
Je dois vous l’avouer, quand j’ai une voiture électrique, j’aime jouer à un super jeu : se mettre juste derrière des mamies marchant sur la route (dans des centres-villes, des propriétés privées…), rouler au pas, baisser la fenêtre, crier « pardon madame », la voir s’écrouler d’une crise cardiaque et se gausser. Mais là, quelle ne fut pas ma surprise et ma déception de constater que toutes les mémés revenaient prudemment sur le trottoir à mon approche. Le responsable s’appelle R-Sound, diffusant une douce mélodie à l’attention des piétons lorsque la Zoe roule entre 0 et 30 km/h. Inutile de préciser que je le désactivais dès que je rentrais dans la voiture, d’autant plus que le son émis s’entendait dans l’habitacle, troublant la quiétude absolue dans laquelle j’évoluais.
Car il faut bien s’entendre sur un point. Oublions tout à propos de la voiture, sa motorisation, son prix, son gabarit ou que sais-je encore pour se focaliser sur un seul point : la Renault Zoe est extrêmement agréable à conduire. De toutes les voitures que j’ai eu la chance de conduire, elle se situe dans le top 3 (voir le top 1) en terme d’agrément de conduite. Sur une échelle d’agréabilité, je n’hésiterais pas à lui attribuer un 9.5/10. L’absence totale de vibrations, le moteur muet, les suspensions ultra-prévenantes, la position de conduite en hauteur, les sièges confortables, la direction douce à souhait et l’atmosphère reposante de l’habitacle donnent l’impression d’évoluer sur un petit nuage, en lévitation au-dessus de la chaussée. C’est vraiment bluffant. L’ioniseur, permettant d’assainir l’air de l’habitacle et ayant –paraît-il- des vertus apaisantes (de série sur Zen), n’est peut-être pas étranger à ce résultat… Une vraie infirmière.
« Mais, dans ce cas-là, pourquoi ne pas lui mettre 10/10 ? » Parce qu’un petit détail est, disons, un peu moins agréable que les autres. Ce détail prend la forme d’une pédale de frein. Comme dit plus haut, la Zoe embarque un frein régénératif assez spécial. Là où les autres VE activent la régénération de l’énergie dissipée lors du freinage uniquement en décélération (lorsque le conducteur lève le pied de l’accélérateur), laissant la partie mécanique (freins à disques et/ou à tambours) s’occuper du freinage à proprement parler (le conducteur enfonce la pédale de frein), la petite Renault continue à renvoyer de l’énergie vers la batterie même lorsque la pédale de frein est actionnée. S’ensuit des calculs et des calibrations extrêmement complexes pour doser le plus finement possible la cohabitation entre les deux types de freinages. Et, à l’usage, force est de constater que tout cela manque quelque peu de transparence. La première partie du freinage fait clairement la part belle à la partie régénérative, ce qui entraîne une décélération assez faible. Du coup, on s’aperçoit que la voiture de devant s’approche plus vite que prévu, et on freine donc plus fort. L’électronique donne alors l’avantage à la partie mécanique, occasionnant une perte de vitesse beaucoup plus élevée qu’avant, tandis qu’en toute fin de freinage, j’ai l’impression que les deux systèmes travaillent en même temps, ce qui fait presque piler la voiture si on appuie sur la pédale comme on le ferait sur une voiture « normale ». Du coup, toute la partie freinage manquera un peu de fluidité et de douceur les premiers temps. Mais le pli m’est assez rapidement venu, puisque j’exerçais naturellement une pression dégressive sur la pédale : assez fort lorsque je sentais que la partie régénérative travaillait, puis de moins en moins fort jusqu’à l’arrêt complet du véhicule. Un défaut qui n’en n’est pas vraiment un, donc, d’autant plus que certains proposent bien pire.
Et qu’en pense ma grand-mère ?
Je déteste quand des journalistes font de grandes distances en électrique. Quand quelqu’un descend une Fluence ZE parce qu’il n’a pas réussi à faire Paris-Deauville-Paris ou parce qu’un Paris-Lyon a pris 3 plombes en Zoe, que trouve que ça a autant de sens que de dire que la Veyron est la pire auto du monde parce qu’on ne peut pas mettre de poussette dans le coffre. « Heu, Jean-Baptiste, tu dis ça mais t’as quand même allé au Touquet en Model S et tu t’apprêtes à nous raconter comment t’es allé à Amiens avec ». Certes. Mais 1) la Model S est faite pour les longues distances et je n’ai eu absolument aucun souci à rallier la côte à son volant. Et 2) comment vous savez où habite ma grand-mère ? « C’est marqué dans le titre ». OK, accordé. Même si ce n’est pas vraiment exact vu qu’elle habite 30 km au nord. Enfin bref, si j’ai décidé de faire ce trajet en Zoe, c’est parce qu’il me paraissait réalisable. J’avais soigneusement préparé mon itinéraire (35 km de départementales de chez moi à Méru, puis A16 jusqu’à Amiens, 30 min de recharge grâce à la borne rapide installée en centre-ville puis 30 km de départementales), les 120 km qui me séparaient de la borne de charge rapide me paraissaient à ma portée, et aussi –et surtout- parce que Renault m’avait donné son feu vert. A une condition : garder le mode « Eco » enclenché durant tout le trajet.
Je pars donc de chez moi après manger, l’ordinateur de bord m’indiquant 160 km d’autonomie. La première partie du trajet s’effectue sans aucun souci. Quelques tricks dans ma hotte (incluant une vitesse max de 80 km/h et un usage intensif du régulateur) m’auront même permis d’atteindre un score d’écoconduite de 98/100 avant d’arriver sur l’autoroute. Hey waaaaa. La séquence autoroutière sera un peu plus relou, puisque le mode Eco ne permet pas de dépasser les 95 km/h. Disons que ça apprend l’humilité. Mais, 2 heures et 120 km tout rond plus tard, j’arrive à la concession Gueudet d’Amiens (avec 40 km d’autonomie en rab, alleï), où trône une fière borne de charge rapide, promettant 80% de batterie supplémentaire en 30 minutes. La recharge se passe sans souci et il ne me reste plus que parcourir les 30 derniers kilomètres pour présenter la bête à ma grand-mère. Bien entendu, elle sera ravie par l’agrément offert par la Renault, avant de remarquer que je ne mange pas assez et de me resservir du dessert. Concernant le retour, j’étais presque tenté de le faire d’une traite (=> sans recharger à Amiens), mais la prudence l’a emporté. Les 30 premiers kilomètres, assez vallonnés et alternant routes et villages, auront été propices à l’écoconduite, puisque, même en roulant à 90 km/h, je me serai contenté d’un petit 10,5 kWh/100km. La recharge complète prendra un peu moins de 15 minutes, et, en prenant le même trajet et les mêmes conditions (mode Eco enclenché, 95 km/h sur l’autoroute) qu’à l’aller, j’arriverai chez moi non pas avec 40 km d’autonomie restant, mais 50 ! Ma pose à Amiens n’aurait donc pas été obligatoire.
En conclusion de ce périple, peut-on dire que la Zoe peut faire de « longs » trajets ? Oui. Est-elle faite pour ? Non. Un peu plus tard dans ma semaine de prêt, j’aurai essayé de pousser un peu l’auto sur l’autoroute, mais on sent clairement qu’elle n’est pas dans son élément. Passe encore jusqu’à 110 km/h, mais au-delà, la consommation effarante et les reprises en berne montrent qu’elle n’ira pas beaucoup plus vite. Mais ça, c’est le cas de toutes les voitures électriques.
Et qu’en pense mon porte-monnaie ?
Je suis de ceux qui adorent essayer des voitures électriques. Pourquoi ? Parce que je suis sûr de ne rien payer (ou si peu) en carburant. Mais à l’achat, ce n’est pas non plus la soupe à la grimace ! Comptez 15 190 € pour acquérir une Zoe de base, bonus de 6 300 € déduit. Pour ce prix, vous aurez tout de même droit à la navigation, au Bluetooth, à la climatisation automatique et au régulateur de vitesse, sans compter deux câbles de recharge (pour prise 220V et pour borne de recharge) et la prise domestique renforcée à installer chez vous. Histoire de recadrer un peu les choses, une Clio pareillement équipée et de même puissance (une Zen TCe 90 optionnée) vous coûtera un peu moins de 18 000 €… Et ne pourra en aucun cas rivaliser en termes d’agrément de conduite. Alors, bien sûr, il faut rajouter la location de batterie mensuelle, qui commence à 49 € par mois pour 5000 km par an… et retirer une grande partie du budget entretien. Reste à vous de faire le calcul, mais vous arriverez généralement à la conclusion que rouler en électrique vous coûtera sensiblement la même chose qu’actuellement.
Et donc, en conclusion, que faut-il en penser, de cette Zoe ?
C’est drôle, malgré les améliorations apportées par Renault, je serais tenté de paraphraser Philippe, qui l’avait testée au Portugal il y a déjà un an et demi : « à un fil près du sans faute ». La voiture en elle-même est mignonne, extrêmement aboutie, d’un confort absolu et –cerise sur le gâteau- abordable : on ne pourrait rêver mieux pour un usage quotidien. Mais la pitoyable performance du câble 220V (sur une prise non renforcée, s’entend) la prive encore de la relative polyvalence que peuvent offrir ses consœurs électriques. Dans ce cas-là, quel usage pour cette Zoe ? Celle de voiture secondaire, qui sert tous les jours, pour aller déposer les enfants à l’école, partir au travail et s’offrir quelques virées pas trop loin le week-end, tandis qu’une autre voiture (thermique, celle-là) s’occupera des départs en vacances. Un marché qui n’est pas si embryonnaire que ça, quand on y réfléchit un peu. Mon optimisme pour la Zoe vous semble louche ? Je n’aurais qu’une phrase à vous répondre : « Essayez-là, vous comprendrez ».
Crédits photographiques : Ugo Missana, Jean-Baptiste Passieux
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