Après quelques mois d’espoir pour les amateurs de firme allemande, nous avons appris que le constructeur de Dülmen avait définitivement cessé d’exister.
Durant l’été 2013 Wiesmann engageait son placement sous la procédure d’insolvabilité prévue par la loi allemande. Début décembre de cette même année, le constructeur demandait sa sortie de la dite procédure car de nouveaux investisseurs devaient arriver et amener dans leurs valises les dizaines de millions d’euros nécessaires au sauvetage de l’entreprise et à sa reprise d’activité. Hélas les semaines et les mois ont passé et les fonds attendus ne sont pas arrivés. Wiesmann n’a pu honorer ses dettes, ni payer ses salariés et relancer sa production.
On a ainsi eu la confirmation cette semaine que l’usine était réellement et “physiquement” fermée, vide de toute activité et de bruit de moteurs 6 et 8 cylindres. Désormais c’est la totalité des salariés de l’entreprise qui est au chômage.
On ne sait pas encore ce qu’il va advenir de l’usine au gecko géant, de l’entreprise mais il semble hélas que peu de gens ou d’entrepreneurs aient envie de reprendre l’activité. Pour mémoire, Wiesmann était né à la fin des années 80 et aura produit aux environs de 1800 autos en un peu plus de deux décennies d’activité.
Ainsi Wiesmann rejoint les autres constructeurs allemands Melkus et Artega au panthéon de l’histoire automobile en attendant peut Gumpert qui n’est guère vaillant malgré le projet Explosion et les propos rassurants tenus en mars dernier au salon de Genève.
NDLA : Das ist wirklich das Ende = c’est vraiment la fin
Via Autoblog.