Essai de l’Alfa Romeo Giulia, digne héritière du Trilobo

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Une nouveauté Alfa Romeo à essayer ? Vraiment ? Et oui… Ce n’est pas tous les jours que le Biscione nous invite à essayer un nouveau modèle de sa gamme. Enfin, nouveau, pas tant que ça… Comme vous le savez sûrement, la nouvelle grande berline au Trilobo est en fait une renaissance, puisqu’elle reprend la mythique appellation Giulia. Giulia cru 2016 est-elle à la hauteur de son illustre ancêtre ? C’est ce que nous sommes allés vérifier sur les routes du Lubéron.

1962, Alfa Romeo lance un concept encore assez peu répandu et novateur : la berline sportive. Capable à la fois de transporter toute la famille confortablement mais aussi de procurer du plaisir à son conducteur et même de faire de la compétition, la Giulia est rapidement devenue l’une des voitures iconiques du constructeur, et un mythe de l’histoire automobile. Après une trop longue traversée du désert et un avenir plutôt incertain, Alfa Romeo a su renaître de ses cendres… Il faut dire que depuis l’arrêt de la production de la sublime 159 en 2011, les aficionados se languissaient de voir renaître une berline au Biscione… C’est maintenant chose faite !

Alfa Romeo Giulia TI (1962)
Alfa Romeo Giulia TI (1962)
Alfa Romeo Giulia 2016
Alfa Romeo Giulia 2016

Une Alfa, c’est avant tout une gueule…

… une vraie gueule, avec de la personnalité et une âme. Ce fragment clé de l’ADN de la marque a heureusement été préservé au fil des années et la gamme actuelle est indéniablement une réussite stylistique, en témoigne les multiples prix de concours de beauté reçus pour MiTo et 4C. Bella Giulia est donc belle, elle est même magnifique. Admirons-la ensemble et faisons le tour de sa plastique parfaite, suffisamment sculptée pour être latine, mais tout en subtilité pour ne pas effrayer les potentiels « switcheurs » ex-possesseurs de berlines allemandes bien plus conventionnelles que notre diva.

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Les Alfa sont des voitures identifiables au moins coup d’œil dans le rétro’ et elle ne déroge pas à la règle… Au-delà de la célèbre calandre triangulaire à nids d’abeille avalant littéralement l’asphalte qui est désormais présente sur toute la gamme, les impressionnantes prises d’air et les grandes optiques horizontales composées de feux de jour à LED confèrent un regard unique à la Giulia. Une impression renforcée par l’immense capot et des lignes sculpturales s’étendant du Trilobo vers les montants de portes.

À l’image de son ancêtre, que la rumeur disait « sculptée par le vent », Giulia cru 2016 dispose d’un Cx de 0,25 avec un profil dynamique et on ne peut plus réussi, composé de portes-à-faux réduits au minimum, d’une lunette arrière très inclinée et d’un spoiler qui finit une ligne élégante et racée sur une malle qui se veut suffisamment courte pour ne pas créer une impression de lourdeur sur la partie arrière.

La poupe de la Giulia est d’ailleurs moins originale que sa proue, elle se veut plus consensuelle mais pas moins réussie, avec des feux à LED qui reprennent la forme générale des phares et un diffuseur intégrant deux jolies sorties d’échappement (une seule sortie à gauche sur les plus petites motorisations).

Un important choix de teintes et de jantes permet de donner un look tantôt chic, tantôt sportif à Giulia, et il est ainsi intéressant de voir la personnalité de la voiture changer du tout au tout en faisant un petit tour sur le configurateur… Bref, l’ensemble est équilibré et plaisant à regarder peu importe l’angle choisi. J’aime, j’adore.

Un cocon agréable et bien conçu, tourné vers le Maestro de la voiture

Là où Giulietta et MiTo partagent bon nombre d’éléments de leurs intérieurs, Alfa est reparti d’une page blanche avec Giulia, tout en regardant ce que les cadors du segment D proposent…

Loin des trois grilles d’aérations et manomètres de la 159, la planche de bord de la Giulia adopte un dessin plus classique mais agréable, avec une progression notable du niveau de finition. La console centrale s’article autour d’un écran de 8,8 pouces à l’intégration tout bonnement parfaite, sous une casquette à la ligne qui court tout le long de la planche de bord. La partie basse accueille les commodos de climatisation, alors que l’espace entre les fauteuils centralise les trois molettes de commandes (DNA / Info-divertissement / Audio).

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Une ergonomie bien pensée et tout simplement parfaite où tout tombe sous la main, inspirée de ce que la BMW Série 3, pour ne citer qu’elle, propose avec l’iDrive. À défaut d’écran tactile, la molette centrale permet de commander les fonctions d’info-divertissement de la voiture au sein d’un tout nouveau système-maison intégrant la dernière mouture du logiciel de navigation TomTom avec info-trafic et radars fixes. L’interface du système multimédia rappelle indéniablement celle de BMW, avec des menus latéraux et la division de l’écran en deux afin de varier les personnalisations d’affichage, mais avec une simplicité d’utilisation accrue et une ergonomie améliorée. CarPlay sera lui prochainement de la partie afin d’y connecter un iPhone.

Sans être la voiture la plus bardée de gadgets du marché (d’autres s’en chargeront mieux qu’elle), elle embarque tout ce qu’il faut pour ne pas être technologiquement dépassée en 2016 avec, et c’est une première dès l’entrée de gamme, le freinage automatique d’urgence avec détection des piétons et l’alerte de franchissement de ligne. Les niveaux supérieurs se doteront quant à eux du régulateur de vitesse adaptatif ou du système de détection d’obstacles en marche-arrière, des pré-requis pour exister dans le segment D aujourd’hui.

Plutôt tristounet mais ô combien sérieux, nous disposions d’un habitacle mêlant des plastiques moussés, une jolie sellerie en cuir noir et des inserts en aluminium du plus bel effet. Certains plastiques pas très quali’ et ajustements sur les portières et parties basses de l’habitacle donneront des boutons aux accrocs de la précision chirurgicale germanique, mais l’ensemble « à hauteur de vue » respire la qualité. Nous disposions des premiers modèles sortis de l’usine, reste à voir dans quelques mois si les modèles commercialisés souffrent des mêmes petits couacs…

Au même titre que pour l’extérieur, l’intérieur de la Giulia est bien entendu personnalisable à souhait, avec un choix important de teintes pour les selleries et la planche de bord ou des inserts de différents matériaux (alu, bois, piano) pour la console centrale. Il est ainsi aisé de donner à chaque Giulia une personnalité tantôt chic avec des cuirs marrons et inserts en bois, tantôt sportive avec par exemple une superbe sellerie en cuir rouge et des inserts en simili-carbone.

La belle soigne sa présentation avec plusieurs éléments et clins d’œil sympas, à l’image du superbe volant en cuir avec le logo Alfa blanc et noir, comme sur la mythique Giulia TI, et doté du bouton de démarrage, comme chez… Ferrari. Signe que le conducteur reste l’une des préoccupations majeures d’Alfa dans la réalisation d’un habitacle, l’ensemble de l’instrumentation centrale est axée vers lui : l’écran de 8,8 pouces est secondé par les compteurs, à la présentation somme toute classique mais lisible, et un écran de 7 pouces entre ces derniers intègre les rappels de navigation et diverses informations relatives à la conduite. Il manque à mon goût un affichage tête-haute ô combien pratique pour ne pas avoir à détourner le regard de la route.

Les passagers se sentiront eux relativement bien à bord de la Giulia, sauf si on est le malheureux résigné de la place centrale arrière, dont les pieds ne sauront trop où se placer entre un imposant tunnel de transmission et deux proéminents aérateurs centraux. Bon, à quatre on est finalement mieux à bord de la Giulia, même s’il manque un accoudoir central derrière…

L’assise de la banquette est ferme mais le confort est préservé grâce à un dessin creusé des sièges, l’espace aux jambes est bon, dans la moyenne de la catégorie, tout comme la garde au toit qui est excellente malgré un profil ramassé qui n’inspire pas confiance sur ce point de l’extérieur. Les plus claustrophobes se sentiront eux un peu engoncés, la faute à une position relativement basse et à un manque criant de lumière (qu’il sera possible de contraster avec un toit vitré). Faire une belle voiture, ça impose des compromis…

Faute d’une déclinaison break qui ne verra jamais le jour (c’est dommage, les breaks Alfa étaient canons) et d’un SUV qui tarde à sortir de sa coquille, les familles devront se contenter des 480 L d’une malle à l’ouverture étriquée et non-automatisée, d’une banquette rabattable en option (250 €) et de trop peu nombreux espaces de rangement dans l’habitacle. Hormis le petit coffre sous l’accoudoir central avant, la Giulia ne ravira pas ceux qui aiment mettre des boites de mouchoirs et bouteilles d’eau un peu partout : contreforts de porte et boite à gants manquent cruellement d’espace. Finalement, le conducteur sera toujours le mieux loti à bord…

Coffre Alfa Romeo Giulia
480 L… mais une ouverture étriquée

Au volant : à peine née, déjà une référence !

Même à l’arrêt, on sait qu’on va passer un bon moment au volant de la Giulia. La position de conduite est tout simplement parfaite… Assis au ras-du-sol, jambes tendues sur les pédales et volant près du corps : tout est idéalement placé pour s’élancer avec entrain sur les jolies routes du Luberon.

Une position de conduite taillée pour prendre son pied
Une position de conduite taillée pour prendre son pied

La berline inaugure un tout nouveau panel de motorisations conçu par le groupe FCA, dont notre version d’essai : le quatre cylindres 2,2 turbo 180 ch à géométrie variable, qui m’a véritablement surpris une fois couplé à la boite de vitesse automatique à 8 rapports. Offrant 450 Nm de couple dans cette configuration (380 Nm avec la boîte manuelle), la Giulia n’a pas à rougir de la concurrence et peut même se vanter de proposer un agrément de conduite au top avec une boite automatique ZF (utilisée chez BMW et Jaguar) au comportement exemplaire. Cette dernière enchaîne les rapports de façon totalement imperceptible et jouit d’une réactivité remarquable quelque ce soit le mode de fonctionnement choisi.

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Comme toute bonne Alfa, la Giulia se voit ainsi dotée du DNA, ce sélecteur de modes qui modifie le comportement de la voiture au gré des humeurs de son conducteur. Là où Dynamic correspond toujours à une philosophie sportive et Normal ne peut être plus explicite avec un fonctionnement tourné vers le confort, le mode A pour Advanced Efficiency, autrefois réservé à la conduite en conditions d’adhérence difficile, est à présent dédié à l’éco-conduite. Bon, même si ce dernier plaira aux Franciliens dans les bouchons, il est difficilement concevable de se dire que l’on va essayer de battre des records de conso’ sur les routes du Luberon au volant d’une Alfa…

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Et même si je ne dispose ni de l’extravagante version QV avec son V6 2,9 de 510 ch, ni du pétillant 2,0 turbo de 280 ch combiné à une transmission intégrale qui sortira d’ici la fin de l’année, j’ai pris un véritable plaisir à mener la Giulia entre Gordes et Roussillon, au fil des routes du Vaucluse et des champs de lavande…

Et oui… Prendre du plaisir au volant d’une Alfa diesel, c’est possible ! Le Biscione a particulièrement soigné la mise au point de la Giulia, et l’attente en valait clairement la peine… La berline dispose de plusieurs cordes à son arc et devient le porte-étendard du constructeur en matière d’innovation.

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Au-delà de motorisations entièrement nouvelles, elle jouit d’un parfait équilibre des masses (50/50) et d’un recours massif à des matériaux légers qui lui permet de n’afficher que 1374 kg à vide sur la balance pour notre 180 ch diesel. Plusieurs pièces ont été optimisées spécifiquement pour elle dans cette optique d’allègement maximum, à l’image de l’arbre de transmission en fibre de carbone (qui ne pèse que 7 kg contre 13 kg habituellement) ou de son train avant composé à 80 % d’aluminium. Dans les faits, cela joue beaucoup dans le sentiment principal qui apparait dès les premiers kilomètres à son volant : l’agilité.

Quelques virages sinueux et l’on est conquis, la belle se dandine sans broncher sur les jolies routes autour de Gordes. La première chose qui saute aux yeux (ou plutôt aux bras) concerne indéniablement la direction, qui bénéficie d’une précision assez incroyable et d’un toucher de route proche de la perfection avec une remontée d’information absolument parfaite. La voiture s’inscrit avec brio en courbe grâce à un train avant tranchant et un arrière-train rivé au bitume quelque ce soit les situations, sans nous faire ressentir une quelconque prise de roulis. Alfa nous gratifie là d’un châssis aux petits oignons, une vraie bonne surprise !

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On est immédiatement en confiance et le mode Dynamic nous tend les bras afin de renforcer d’un cran encore la résistance de la direction, en plus de modifier la cartographie de la pédale d’accélérateur et le comportement de la boîte auto’, qu’il est possible d’outre-passer en passant par les imposantes palettes en acier placées derrière le volant (option à 200 €). Ainsi paramétrée, la Giulia est une machine à sourire dont seule la sonorité du quatre cylindres diesel pourra décevoir (vite, vite les essence !), contrairement à son agrément qui lui nous ravie : coupleux et onctueux, il sied parfaitement à la berline dans une utilisation dynamique et le retour à la propulsion est la meilleure chose qui pouvait lui arriver…

La belle est vive et l’on se plait à oublier que l’on conduit une berline, elle est une arme précieuse dans notre quête du plaisir de conduite et la digne héritière de la Giulia des années 60 avec une subtile et efficace touche de sportivité.

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Le plus beau dans tout ça est sûrement à aller chercher du côté du confort, qui reste préservé malgré mes craintes aux premiers abords d’une voiture trop ferme pour être polyvalente. Alfa a ainsi réussi à élaborer le parfait compromis entre une tenue de route remarquable et un haut niveau de confort, même sur route dégradée, et ce sans avoir recours à une quelconque suspension pilotée liée au DNA, qui sera proposée en option d’ici la fin de l’année.

À allure plus tranquille, la Giulia est toute aussi agréable à mener et jouit d’une insonorisation soignée qui permet d’enchaîner les kilomètres sans les ressentir, tout en profitant du très bon système audio intégré, qu’il est possible de troquer contre le Sound Theater d’Harman Kardon équipé de 14 haut-parleurs. Notre diva est une arme précieuse pour garder la banane sur de longues distances, et ce sans forcément demander de nombreux passages à la pompe avec une consommation moyenne mesurée de 8,5 L/100 km, sur notre parcours sinueux et vallonné ; un score tout à fait honnête lorsque je n’ai absolument pas cherché à faire des économies…

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Avec un look ravageur, une présentation soignée et des qualités routières indéniables, difficile de trouver quelque chose à redire lorsqu’on aime être au volant d’une berline qui a une âme et que les aspects pratiques ne sont pas une priorité. Même les tarifs restent contenus lorsqu’on fait l’affront à Bella Giulia de la comparer à la froideur germanique… Ainsi, notre 2,2 diesel 180 ch BVA 8 excellemment bien équipée s’affichait autour des 47 000 €, soit 3000 € de moins qu’une BMW Série 3 équivalente. Je vous laisse consulter le petit tableau en-dessous, qui la mérite de montrer le positionnement assez agressif de la Giulia au sein du segment D. Elle se retrouve ainsi quasiment aux tarifs d’une généraliste Passat, tout en proposant des prestations dignes du premium et une touche bienvenue dans le segment d’originalité.

Tarifs Alfa Romeo Giulia
Tarifs Alfa Romeo Giulia
Giulia vs. concurrence
Giulia vs. concurrence (source Alfa Romeo)

Le prix d’appel de 30 900 € (Giulia 2.2 diesel de 136 ch) est quant à lui carrément agressif, quand on sait qu’il faut rajouter entre 1500 € et 4000 € pour une équivalence chez la concurrence. Là où le Biscione se démarque encore plus, c’est dans le choix des motorisations disponibles sur Giulia : au-delà du buzz créé il y a un an lors de l’annonce de l’extravagante QV, aucun diesel de moins de 136 ch et aucun essence de moins de 200 ch ne prendront place sous son capot. Cela illustre le fil rouge du constructeur : le plaisir de conduite par la performance, au détriment d’un rationalisme plutôt chiant qui anime aujourd’hui le marché automobile.

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Alfa Romeo a joué un coup de poker avec la Giulia et a habilement remporté la partie. Le constructeur avait une certaine pression sur les épaules et l’attente était grande… Faire renaître une telle icône était un pari risqué mais nécessaire à la re-construction d’une nouvelle gamme qui verra éclore d’ici 2020 sept autres modèles. Giulia est initiatrice de ce mouvement et pose une excellente base à d’intéressantes nouveautés qui s’apprêtent à voir le jour, à commencer par le prometteur SUV qui ne devrait maintenant plus tarder…

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Merci à Alfa Romeo pour l’invitation à essayer (et à côtoyer) Giulia.

En bonus une petite vidéo sur le circuit de Balocco :

et des photos additionnelles :

Photos : Victor Desmet

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