Grosse actu Peugeot pour Genève : outre le nouveau Rifter et son 4×4 Concept, la marque y présentera également sa nouvelle 508. Et elle tabasse !
Une nouvelle 508, donc. L’actuelle génération, idole des taxis et VTC, prend sa retraite après sept ans de bons et loyaux services. Et un coup d’œil jeté aux photos confirme une chose : cette nouvelle génération change tout. Au placard, l’allure de berline tricorps à papa ! Cette nouvelle 508 s’habille d’une bien plus élégante carrosserie fastback, dans la lignée des VW Arteon et Audi A5 Sportback -il y a pires références, vous en conviendrez. Le résultat est…très Peugeot : à la fois très moderne, très technologique mais en gardant une réelle élégance et une certaine touche de classicisme. La face avant en est un bon exemple : moderne, avec la calandre typique des dernières créations ; technologique, avec les optiques full LED et ces originales dents de sabre en signature lumineuse, initiées par le concept Instinct ; élégance, avec ce superbe capot très plat ; enfin classicisme, avec le logo 508 au-dessus de la calandre, héritage direct des 504.
Ce qui frappe d’emblée quand on arrive au profil, c’est à quel point la voiture fait basse. 1.40 m, c’est 6 cm de moins que la précédente ! Un effet notamment obtenu par l’adoption de vitres sans encadrement. Et ça, c’est une sacrée bonne idée pour propulser la qualité perçue dans une autre galaxie : a-t-on déjà fait plus chic ? Le reste du profil s’appuie sur une chute de toit prononcée, dans la continuité de la malle. On retrouve aussi un pli de carrosserie tout droit repris du concept Exalt, qui permet de modeler avec justesse la tôle. Enfin, notons que le jonc entourant le vitrage change de matériau en fonction de la finition : de chromé sur la finition Allure, il passe au noir laqué sur GT-Line et au noir…pas laqué sur la GT. L’arrière, quant à lui, est défini par le désormais typique bandeau noir, secondé par de très belles optiques 3D allumées en permanence. A noter que cette 508 possède un hayon.
L’intérieur du 3008 avait donné une petite baffe à l’ensemble des concurrents lors de sa présentation. Même histoire avec la 508 : quelle planche de bord ! Pour le coup, les responsables de la marque ne nous avaient pas mentis en nous promettant une fidèle mise en série du concept Exalt. Evidemment, le i-Cockpit est de la partie avec le petit volant à double méplat et le combiné d’instrumentation digitale en partie haute. En revanche, l’écran central passe à la taille supérieure, puisqu’il affiche une fière largeur de 10.1″. De plus, il délaisse sa position “tablette” posée tout en haut du tableau de bord pour se réfugier sur une sorte de promontoire, comme s’il était simplement posé. Il est secondé par sept toggle switches permettant d’accéder aux raccourcis. L’ambiance qualitative est assurée par du vrai bois (sur GT et GT-Line, ne rêvons pas) et la laque noire se fait heureusement rare. Pour le reste de l’habitacle, les sièges avant sont suffisamment confortables et ergonomiques pour être certifiés AGR ; la système son est confié à Focal (youpi !) et le toit vitré est ouvrant (youpi-bis !). Malgré la chute de pavillon et la hauteur réduite, le communiqué de presse annonce une habitabilité de premier niveau, à l’avant comme à l’arrière. Le coffre, lui, est donné pour 487 litres.
Outre le i-Cockpit et son grand écran, la 508 fait également le plein de nouvelles technos, dont la majorité ont été aperçues sur le DS 7 Crossback. On retrouve donc un système de conduite semi-autonome, comprenant un régulateur adaptatif et une aide au maintien en voie, une vision nocturne infrarouge, un freinage d’urgence automatique, ou encore une reconnaissance de panneaux, une alerte angle mort et une assistance au stationnement. La suspension pilotée est aussi de la partie. Côté infotainment, on notera la navigation connectée ou la recharge par induction.
Elle donne envie de prendre la route, cette 508 ! Penchons-nous donc sur les motorisations. Première bonne nouvelle : l’adoption de la plateforme EMP2 et un travail sur l’allègement permet de gagner en moyenne 70 kg sur l’ancienne version ! Ainsi, la voiture est donnée pour un remarquable 1 420 kg tous pleins fait. Voilà qui promet, d’autant plus que les ingénieurs assurent avoir passé beaucoup de temps sur la rigidité de la caisse. On vous en reparlera pendant les essais… En attendant, Peugeot a équipé sa berline de deux essence PureTech en 180 et 225 ch ; côté diesel, trois propositions, avec les BlueHDi 130, 160 et 180 ch. A noter que toute la gamme est disponible avec la très bonne BVA8, et seul le diesel 130 ch propose également une boîte manuelle. La version hybride rechargable, elle, attendra l’automne 2019.
Voilà donc ce qu’on pouvait dire sur cette 508 ! La suite ? Rendez-vous à Genève pour la découvrir en vrai, puis en Septembre pour sa commercialisation et enfin à Paris en Octobre pour la révélation du break. Une chose est sûre, on vous en reparlera !
Via Peugeot.
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